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Sam, Nov

Sénégal - Modification de la constitution et suppression du poste de premier ministre Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang «déchirent» le projet de loi de Macky Sall

Sénégal -  Modification de la constitution et suppression du poste de premier ministre Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang «déchirent» le projet de loi de Macky Sall

Sénégal - Modification de la constitution et suppression du poste de premier ministre Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang «déchirent» le projet de loi de Macky Sall

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 Mieux vaut tard que jamais ! Idrissa Seck, Issa Sall, Ousmane Sonko et Madické Niang semblent comprendre cette célèbre maxime. Alors qu’ils commençaient à étonner plus d’un observateur de par leur mutisme suite à la décision prise par le Chef de l’Etat, Macky Sall, de supprimer le poste de Premier ministre, les quatre candidats malheureux, à la présidentielle du 24 février dernier, sont finalement sortis du bois.

Non pas pour «maintenir» Mahammed Boun Abdallah Dionne, à la station primatoriale, mais plutôt pour condamner la démarche cavalière entreprise par le président de la République, sans concertation, aucune, avec l’opposition. Mieux, Idy et Cie soutiennent qu’une telle modification ne devrait pas se faire par la voie parlementaire, mais plutôt par le référendum. 

Le mutisme de l’opposition, suite à la surprenante décision prise par le président de la République, Macky Sall, de supprimer le poste de Premier ministre, avait commencé à étonner plus d’un observateur. Ni Idrissa Seck pourtant, arrivé deuxième à l’élection présidentielle, avec plus de 20 % des suffrages valablement exprimés, encore moins, la nouvelle coqueluche de la politique sénégalaise, Ousmane Sonko, qualifié de candidat «anti-système», pour ne citer que ces deux prétendants malheureux, sur les quatre en lice, pour la station présidentielle, n’avaient levé le plus petit doigt pour approuver ou désapprouver la modification de la constitution devant installer un hyper-présidentialisme, dans notre pays. Eh bien, c’est maintenant chose faite. Les quatre candidats malheureux à l’élection présidentielle sont sortis enfin du bois en condamnant, la «démarche entreprise» par le président Macky Sall.

Sans toutefois, marquer leur désaccord quant à la suppression du poste du Chef de gouvernement, ils réprouvent plutôt, notamment l’absence de concertation. 

  Dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien, hier, jeudi 25 avril, les Présidents Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Maître Madické Niang qui se sont réunis au domicile de ce dernier, soutiennent avoir examiné la situation nationale particulièrement l’introduction, par voie parlementaire, d’une nouvelle réforme constitutionnelle par le pouvoir en place. 

Ce, sans le président Issa Sall, qui précise la même source «absent du territoire national, après avoir échangé avec le Président Madické Niang, a marqué son accord sur la position des trois autres candidats».

Ainsi, Idy et Cie «réprouvent le fait que des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation». Ils estiment aussi que «des réformes d’une si grande ampleur ne seraient légitimes que si elles sont effectuées par voie référendaire». 

En effet, soutiennent-ils, «pour une Constitution modifiée par référendum seulement en 2016, l’initiative de supprimer le poste de Premier Ministre exige une nouvelle consultation du Peuple souverain», d’autant plus, s’étonnent-ils, «que ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019». En conséquence, ils condamnent la «démarche entreprise pour modifier à nouveau la Constitution, sans concertation préalable et par voie parlementaire».

Mousptha Niasse convoque la plénière le 4 mai

S’agissant des autres aspects de cette question et d’autres sujets d’actualité nationale, les candidats de l’opposition ont décidé de poursuivre ultérieurement leurs discussions.

Rappelons que le projet de loi portant modification de la constitution a déjà atterri sur les bureaux des députés, qui sont même convoqués en session plénière, par le Président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, le samedi 4 mai, à partir de 10 heures. Un seul point est inscrit à l’ordre du jour : c’est le projet de loi constitutionnelle N°07/2019 portant révision de la constitution. 

 

source:https://www.sudonline.sn/idy-sonko-issa-sall-et-madicke-dechirent-le-projet-de-loi-de-macky_a_43729.html