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Sam, Nov

LUTTE CONTRE LA TRANSHUMANCE: UN CHERCHEUR PRÉCONISE LE DÉTACHEMENT ENTRE CHEF DE PARTI ET CHEF DE L'ETAT

POLITIQUE
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Lutte contre la transhumance: un chercheur préconise le détachement entre chef de parti et chef de l'Etat
La meilleure façon de lutter contre la transhumance politique est de ''couper la tête du système'' où le président de la République, chef de parti, est le centre de tous les intérêts, a estimé, mercredi à Dakar, Ibrahima Sow, directeur du Laboratoire de l’imaginaire de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN). 

‘’Tout le monde veut se rapprocher du chef de l’Etat et être membre de son parti, même si ce parti est minoritaire. La coalition des coalitions veut se mettre autour du chef de l’Etat. Et dès qu’il y a alternance, les politiques migrent vers lui. C’est ce système qui engendre la transhumance’’, a indiqué M. Sow. 

Ibrahima Sow, qui participait à une table ronde sur le thème: "La transhumance au Sénégal : causes, conséquences, remèdes", a soutenu qu’il faut ‘’couper la tête de ce système pour estomper la transhumance politique’’. 

Selon lui, ''si le président de la République n’est plus le centre des intérêts, s’il n’a plus un deuxième mandat, il ne sera ni sous la coupole des syndicats, ni des marabouts ou encore des partis politiques et groupes de pression''. 

‘’Il serait libre de faire ce qu’il veut mais faudrait-il que les constitutionnalistes essayent d’analyser les conséquences par rapport à la magistrature’’, a ajouté Ibrahima Sow, également docteur d’état en philosophie. 

Abondant dans le même sens, l’inspecteur de l'enseignement élémentaire à la retraite, Mody Niang, a qualifié la transhumance de ''phénomène irrespectueux vis à vis de la morale et de l’éthique''. 

‘’La transhumance est contraire au sens de l’honneur et de la foi. Elle est insoutenable. Malheureusement, elle est devenue une marque de fabrique au Sénégal’’, a-t-il dit. 

Pour sa part, l’ancienne directrice du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI), Rokhaya Eugénie Aw, a soutenu que ‘’les citoyens sont aussi responsables que les membres de l’opposition et le pouvoir l’est encore plus’’. 

‘’A cause de la transhumance, la politique n’est plus l’affaire de la cité mais une toile qu'on déchire’’, a-t-elle dit, invitant les populations et les acteurs politiques à ''revenir à la citoyenneté''. 

Mme Aw a cependant souligné la nécessité de renforcer les institutions et de faire de la transhumance ''un vrai combat''. 

APS
 

PiccMi.Com - La Rédaction

Mercredi 30 Avril 2014 - 21:18