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Lors de leur rassemblement de célébration des six ans de Macky Sall à la magistrature suprême, les responsables de l’Apr et de la coalition Bby se sont attaqués, à tour de rôle, au président du parti Rewmi, Idrissa Seck.
Souvent traité de «politicien sans profession» ou d’«imitateur de Macky Sall», d’«athlète de la parole» ou encore de «champion du nihilisme», Idrissa Seck était l’absent le plus présent à cette rencontre des militants et responsables de la coalition au pouvoir.
Et dans cette activité de «descendre Idrissa Seck», c’est le Directeur général du quotidien Le Soleil qui a été le précurseur. En effet, s’y collant en premier, Yakham Mbaye a commencé par dénoncer cette opposition qui est en train de battre campagne avant l’heure. «Je peux citer une personne qui se positionne en figure centrale de l’opposition», dit-il, avant de se questionner sur la véritable profession de l’ancien Premier ministre. «Quand on parle du Président Macky Sall, on sait que sa profession, ce n’est pas politicien, il a un métier. Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, il a été directeur de l’industrie, il a été haut cadre à la Bceao. Luc Sarr, Mor Ngom… ils ont un métier, moi-même ma profession, c’est journaliste. Ce n’est pas Directeur général, ce n’est pas ministre. Mais à cette figure centrale de l’opposition, nous devons avoir l’intelligence de l’interpeller. C’est-à-dire que j’ai été 20 ans journaliste, mais à part politicien, je demande qui au Sénégal peut dire aujourd’hui, exactement, quelle est la profession de Idrissa Seck», se demande-t-il.
Le ministre Samba Sy raille les opposants
Pour le secrétaire général du Pit, Samba Sy, Idrissa Seck et Cie ne sont rien d’autre que des politiciens inspirés par le Président Macky Sall. «Malheureusement parmi ceux-là qu’il a inspirés, il en est certains qui n’ont réussi ni à épouser l’âme vive de son projet, ni à en consentir la dose d’efforts. Ceux-là attendent que nous soyons à quelques encablures des élections, pour dire qu’ils vont aller à la rencontre des Sénégalais. Mais ils ne savent faire ni avec le ‘’ngurbaan’’, ni avec le ‘’Laciri haako’’. Les pistes cahoteuses du pays, la poussière les rebutent. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que l’histoire n’est pas cyclique. Autrement dit : les événements ne se vivent que très rarement à l’identique», avertit le ministre du Travail.
Mor Ngom s’y met
Assurant que leur coalition ne va pas laisser ceux qui piaillent à longueur de journée, venir dérober l’essentiel, le ministre-conseiller Mor Ngom s’est aussi attaqué à Idrissa Seck, qu’il a taxé, sans le citer, "d’athlète de la parole". «J’étais en train de lire un livre de Christian Bernard. Il dit : ‘’Il y a des cracks politiques qui auraient besoin de manager. Nous en connaissons qui sont des athlètes de la parole, mais il ne serait pas mauvais qu’ils usent près d’eux, des hommes de raison pour leur indiquer dans quel sens il serait bien d’utiliser leur don’’. Et il ajoute : ‘’Comme souvent ils ont le cou très court, ils ont l’air de hausser les épaules’’», a déclaré le maire de Ndangalma, invitant l’assemblée à suivre son regard.
Thérèse Faye Diouf le traite de «prince de la parole, l’Enchanteur Merlin des Tropiques»
Hôte du jour, Thérèse Faye Diouf s’y est aussi mise en s’attaquant, sans le citer, au leader de Rewmi. «Le prince de la parole, l’Enchanteur Merlin des Tropiques, a essayé de le faire dans une généralité verbale qui traduit sa nouvelle religion, qui est le nihilisme», raille-t-elle.