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Affaire des 94 milliards : Pastef lave son leader

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Ousmane Sonko n’a jamais réclamé 12 milliards aux héritiers du titre foncier 1451/R de Rufisque. C’est la réponse de Pastef à Madiambal Diagne.

Ousmane Sonko était très attendu, mais c’est Bassirou Diomaye Faye qui a tenu un point de presse hier au siège de Pastef, à Ouest-Foire. Le coordonnateur des cadres patriotes s’est chargé de porter la réplique à Madiambal Diagne. Ce dernier, dans sa chronique de lundi dernier, a accusé le leader de Pastef d’avoir négocié la somme de 12 milliards comme commission pour assurer la défense des intérêts des héritiers du titre foncier 1451/R de Rufisque. D’abord, M. Faye rappelle à l’endroit de l’administrateur du Groupe avenir communication (Gac) que la société Atlas «n’a jamais contracté» avec les ayants droit du titre foncier en question. Concernant la société Mercalex, créée le 3 août 2018 et qui devait se charger de conduire les opérations sur les fameux 12 milliards de francs Cfa, selon Madiambal Diagne, Pastef réplique qu’elle a commencé ses activités le 6 février 2014.


A en croire Diomaye Faye, la société Atlas a été créée le 3 novembre 2017, soit plus d’un an après la révocation de leur mentor de la Fonction publique. «Ousmane Sonko n’a aucune relation d’affaires avec les héritiers du titre foncier. Quand il a déposé sa plainte en mai 2018 sur la table du procureur, la famille est venue le voir 4 mois après. Il leur a dit que rien ne lui interdit sur le plan légal, en tant que conseil juridique, de prendre leur dossier, mais par principe et par éthique, il ne peut pas le faire puisqu’il a déjà posé des actes en ce sens. Cependant, il leur a proposé les services de Mercalex qui n’appartient pas à Ousmane Sonko», a raconté Diomaye Faye. Avant de poursuivre : «Ce qui s’est passé le 25 juin 2018 avec Mercalex, c’est un changement de statuts devant notaire en passant à une société universelle avec un seul associé, en l’occurrence Ismaïla Ba. Si Ousmane Sonko voulait faire quelque chose, il aurait pu demander à un cousin éloigné ou à un parent d’entrer dans le capital de Mercalex et d’être porteur de parts.»

Le procureur appelé à élucider la plainte de Sonko
Par ailleurs, Pastef a réitéré ses accusations à l’égard de Mamour Diallo et de l’homme d’affaires Tahirou Sarr. Ce dernier, d’après Diomaye Faye, «ne disposant d’aucun droit ni titre, par un subterfuge malhonnête et avec la complicité de Mamour Diallo, directeur des Domaines, s’est tapé 94 milliards 783 millions 159 mille francs Cfa sur le dos du contribuable sénégalais». Pourtant, précise-t-il, «ce sont les familles Ndiaga Ndoye et consorts, au nombre de 23 au total, qui sont propriétaires de 2 millions 567 mille 707 mille m², soit 256 ha sur le titre foncier n° 1451/R à Rufisque. D’ailleurs, informe-t-il, une décision de justice datant du 9 février 2012 donne gain de cause aux familles Ndiaga Ndoye et consorts qui retrouvent leur droit de propriété sur le titre foncier 1451/R, après 30 ans de procès. Bassirou Diomaye Faye «ne comprend» pas le silence du procureur dans cette affaire aux allures de scandale. «Quand il s’est agi d’arrêter Khalifa Sall, un opposant gênant, on a vu que la justice a été expéditive. C’était sur 1,8 milliard, mais Ousmane Sonko parle d’une affaire de 94 milliards et a porté plainte depuis mai 2018», conclut-il.
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source: https://www.lequotidien.sn/affaire-des-94-milliards-pastef-lave-son-leader/

 

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