Fast backlinks and Guest-post hosting
Lors d’un entretien accordé au journal Enquête et repris par Leral.net, l’ancien ministre de la Justice est revenu sur plusieurs sujets d’actualité, notamment l’affaire Sonko. Pour ce qui est de la radiation du président du Pastef de la fonction publique, l’ancien ministre se veut aussi clair, dans une administration, il y a des règles et des normes, même si elle reconnait que le fonctionnaire est libre d’opinion. Mais, elle se dit également assez surprise de la décision de la Commission disciplinaire.
Comment appréciez-vous la révocation de l’inspecteur des impôts et domaines, Ousmane Sonko ?
J’ai été fonctionnaire international. L’ONU a quand même des normes d’administration assez élevées. J’aurais dit le centième de ce que j’ai entendu, je n’aurai pas passé la journée à mon poste. Dans une administration il y a des règles et des normes. Cela ne veut pas dire que les fonctionnaires sont bâillonnés. Ils sont des citoyens qui ont une opinion qu’ils font prévaloir. Mais ils ont également dans leurs contrats, un devoir de réserve mais surtout un devoir de véracité. Ce n’est pas sous prétexte politique qu’on invente des faits. La commission de discipline a pris sa décision, je n’ai pas de commentaires particuliers à y faire. Mais je dois dire que j’étais assez surprise parce que c’est la première fois que cela arrive.
Ne trouvez-vous pas la décision trop sévère ?
J’aurais dit le centième de ce qui a été dit, contre Ban Ki Moon mon patron, je n’aurais pas passé ma journée à mon poste des Nations-Unies. Dans toute administration, il y a des normes. Si vous n’êtes pas d’accord avec le fonctionnement d’une administration qui vous emploie, vous avez la latitude de démissionner.
Est-ce que ce n’est pas parce que Sonko est leader d’un parti politique d’opposition, qu’il a été sanctionné ?
Voilà la confusion de genre. Vous ne pouvez pas utiliser votre position de fonctionnaire pour des visées politiciennes. Vous venez vous-même de toucher du doigt le fond du problème. C’est peut-être là une réflexion doit se faire. Etre politicien dans l’opposition ou dans la majorité est une option personnelle. Mais on ne peut pas profiter d’une position stratégique d’une Administration pour faire dans la politique politicienne. Le code des impôts et domaines est très clair sur le droit de réserve. Quand il y a eu violation, la commission disciplinaire a décidé ce qu’elle a décidé. On prend acte.
Landing DIEDHIOU.
source: http://www.leral.net/Radiation-d-Ousmane-Sonko-Mimi-Toure-se-dit-assez-surprise-de-la-decision-de-la-Commission-disciplinaire-mais_a179779.html