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Les personnes victimes des inondations lors des pluies diluviennes qui se sont abattues à Kaffrine, dans la nuit du 12 au 13 août dernier, ont dénoncé lundi dernier, les conditions dans lesquelles elles sont aujourd'hui installées et soulevé les risques d'épidémie qui les menacent dans leurs nouveaux abris.
Ainsi regroupées derrière leur porte-parole et conseiller pour la communication, El Hadji Abdoul Aziz Seck, elles déplorent le retrait des huit appareils hydro-cureurs ayant participé aux opérations de pompage des eaux dans le quartier de Kaffrine 2. Elles ont informé que ces appareils ont été retirés de la ville sans avoir terminé leur travail.
Autrement dit, les fosses septiques qui présentent un danger notoire pour les populations n'ont pas été vidées au moment où ces gros engins sont partis de la ville. Pour elles, cette situation peut causer à l'avenir des menaces épidémiques graves si l'on s'en tient au fait qu' il suffit de petites précipitations pour que les fosses septiques se remplissent et se mélangent à l'eau des ruissellements pour se déverser dans les quartiers.
Cette situation selon elles, pourrait conduire à une épidémie diarrhéique, comme il est soupçonné dans le centre d'accueil de l'école 10. Sans produits phytosanitaires, ni rien, le collectif des personnes victimes des inondations de Kaffrine invite les autorités à diligenter les opérations de désinfection des maisons déjà libérées et à construire ou trouver des logis aux personnes dont les concessions sont tombées en ruines lors des intempéries. Pour le sort des intersections marécageuses, elles réclament du sable et de la latérite pour le remblayage de ces ruelles.
Ainsi, la direction du collectif estime opportun de soulever un tel débat en pareil moment pour surtout prévenir les autorités avec l'ouverture des classes prévue dans quelques semaines. Toutefois, en dehors de ce cahier de doléances, les victimes des inondations de Kaffrine ont aussi saisi l'occasion pour dénoncer le mutisme dont les sociétés « Transrails » et « AFA » ont fait montre durant tout le temps du sinistre.
Les populations ont accusé ces sociétés d'être à l'origine de tout ce sinistre, « parce qu'ayant aménagé des chemins sans aucune considération des changements topographiques qui en découleront ». Elles ont déploré le fait que, « durant tout le long du calvaire qu'elles ont vécu, aucune de ces sociétés n'est venue à leur chevet, encore moins les soulager en leur faisant parvenir, ne serait-ce que le plus petit soutien matériel ou financier.
source:http://www.sudonline.sn/les-sinistres-elevent-le-ton_a_15235.html