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Un accident de la circulation survenu dans le département de Bignona (sud) a coûté la vie à sept soldats dont un officier, a-t-on appris mardi de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Cet accident, qui a fait cinq blessés dans les rangs de l’armée, est survenu au moment où les soldats menaient une ‘’intervention’’, après que ‘’le poste militaire de Diégoune, situé dans le département de Bignona, a été attaqué par une bande de rebelles du MFDC’’, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance, explique le service d’information de l’Etat-major général des armées.
Mardi matin, la DIRPA faisait état d’un militaire tué, d’un autre gravement blessé et d’un troisième qui manquait à l’appel, après l’attaque du poste militaire de Diégoune. Elle faisait état de cinq morts et de six blessés chez les rebelles.
Des ‘’opérations de ratissage et de sécurisation sont en cours, non seulement pour assurer la libre circulation des personnes et des biens, mais aussi pour retrouver cinq de nos éléments manquant toujours à l’appel’’, indiquait un autre communiqué de la DIRPA publié lundi soir.
Dans ce communiqué, l’état-major général donnait le bilan de l’attaque, le 13 décembre, du poste militaire de Kabeum, dans le département de Bounkiling (région de Sédhiou). Cette attaque est ‘’perpétrée par des éléments du MFDC’’, selon le service d’information des Armées.
La Casamance, constituée des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, est le théâtre, depuis 1982, d’affrontements ayant fait de nombreux morts chez les civils, les militaires et les indépendantistes réunis au sein du MFDC.
Ces derniers ont, sous l’égide de leur secrétaire général Jean-Marie François Biagui, émis samedi le vœu de transformer cette organisation en parti politique.
Le leadership de M. Biagui est contesté par certains membres du MFDC, qui n’ont pas participé aux ‘’états généraux du processus de paix en Casamance’’.
SOURCE: APS