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Il y avait de la violence ce jeudi à Vélingara. Des jeunes surexcités ont saccagé des édifices publics et se sont affrontés farouchement avec les gendarmes et les militaires. La gendarmerie a été attaquée et les personnes arrêtées libérées. Deux jeunes de 15 et 13 ans ont été grièvement blessés et évacués à l’hôpital régional de Tambacounda. Des faits qui ressemblent à ceux survenus à Kédougou en décembre 2008.
Ibrahima Baldé, 15 ans, blessé au genou et de Chérif Ibrahima Barry, 13 ans, touché à la cuisse, ont été évacués à l’hôpital régional de Tambacounda. Ce, après que des jeunes de Vélingara, sont descendus dans les rues et ont violemment manifesté leur colère.
Les manifestants, surexcités, ont attaqué la gendarmerie pour faire libérer leurs camarades arrêtés. Ils ont réussi ainsi à faire tomber le mur de clôture de la maréchaussée. La mairie, le domicile du maire Mamadou Oury Bailo Diallo, le marché central, le Crédit mutuel sénégalais et d’autres édifices publics ont été attaqués. Des documents administratifs incendiés…
Les gendarmes, débordés, ont été renforcés par des militaires. Pourtant, tout est parti d’une banale affaire de forclusion de l’Association sportive et culturelle Kawral de Vélingara pour les manifestations en Ligue 2 professionnelle. Les jeunes ont pensé que c’est l’incompétence de leurs autorités politiques qui a tout occasionné.
Cette manifestation ressemble, point par point, à celle des jeunes de Kédougou en décembre 2008.
Les jeunes de cette nouvelle région avaient organisé une manifestation contre la spéculation foncière et la cherté de la vie. Les gendarmes, submergés, avaient requis l’armée. Et un jeune âgé de 25 ans avait été tué par balle. Plusieurs autres blessés ont été dénombrés.
La préfecture, la mairie, le tribunal, l’inspection départementale de l’éducation nationale (Iden), le siège de la brigade mobile de sûreté, la gendarmerie, la Direction de la Douane…ont été saccagés par les manifestants. Des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) avaient été déployés sur le terrain, Kédougou assiégé et près d’une vingtaine de personnes arrêtées.
Cette furia traduit le mal être profond des jeunes dans le monde rural. Combiné à une cécité politique des hommes politiques de ces regions, qui considèrent les jeunes comme du bétail électoral.
SOURCE : SEN24HEURES