Fast backlinks and Guest-post hosting
Le Mouvement en soutien à Vélingara (Msv) qui regroupent des étudiants de l’Ucad originaires de la Casamance naturelle, a organisé hier une procession pacifique jusqu’au rectorat, pour demander au Pr Abdou Salam Sall, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, de s’impliquer comme médiateur en vue d’obtenir la libération des jeunes et mères de famille arrêtés à la suite des manifestations violentes des jeunes de Vélingara, jeudi dernier.
Ce n’était certes pas la grande mobilisation, mais ils ont été quand même une cinquantaine d’étudiants à avoir marché hier au rythme de leur célèbre hymne : ‘Nous disons non, camarades élèves, camarades étudiants’, du pavillon A au rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ils portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : ‘Stop à l’état de siège’, ‘La Casamance dit non à la violence’, ‘Libérez nos camardes, libérez nos mamans’, etc. Ces étudiants sont tous originaires de la Casamance naturelle, plus exactement des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Ils sont venus en aide à leurs camarades jeunes de Vélingara dont ils considèrent que certains ont été ‘arbitrairement arrêtés’ par la police et la gendarmerie à la suite des émeutes violentes provoquées par les supporters de l’Asc Kawral qui joue en deuxième division, mais qui a été écartée cette année de la ligue professionnelle faute de moyens. Une situation que ces jeunes imputent à leur maire.Hier, ils ont été reçus pendant une heure par le recteur. A leur sortie d’audience, Aldiouma Camara, leur porte-parole, confiera qu’ils étaient venus rencontrer le recteur pour lui demander de faire une médiation auprès des autorités en vue d’obtenir la libération de leurs camarades et de leurs mamans. Une requête à laquelle le Pr Abdou Salam Sall a répondu favorablement, si l’on en croit Aldiouma Camara. Il a même promis de les aider à descendre sur le terrain pour parler aux uns et autres.
Selon le porte-parole du Mouvement en soutien à Vélingara (Msv), initiateur de la marche d’hier sur le rectorat de l’Ucad, ‘la police est en train d’arrêter des mères de famille et de jeunes enfants de 12 à 13 ans pour obliger ceux qui ont participé aux manifestations à se rendre’. Et d’ajouter : ‘Ce que nous demandons, c’est que les autorités réagissent pour qu’on libère les innocents le plus vite possible. Mais si les autorités ne font rien, les populations peuvent être amenées à utiliser la force’, avertit-il. Pour d’autres, ‘les arrestations sont devenus politiques’.
Le jeudi 18 mars, les jeunes de Vélingara sont descendus dans la rue et ont saccagé des édifices publiques, dont la mairie, au motif que le premier magistrat de la ville a refusé d’accorder à l’Asc Kawral une subvention de 6 millions pour lui permettre de participer aux compétitions de la deuxième division de la Ligue sénégalaise de football professionnel. Les forces de sécurité ont procédé, par la suite, à de nombreuses interpellations. On parle ainsi d’une quarantaine de personnes interpellées et dans le lot figurent également des femmes et des moins jeunes.
Mamadou SARR
Source Walfadjri
Pour la libération de leurs camarades et de leurs mamans arrêtés : Les étudiants de Vélingara obtiennent la médiation du recteur de l’Ucad
Outils
Vos reglages
- Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
- Default Helvetica Segoe Georgia Times
- Mode de lecture