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NETTALI.NET - Ils devront encore attendre quinze jours en prison avant de pouvoir retrouver la liberté. Les prévenus dans l’affaire des émeutes de Velingara risquent gros en raison des charges retenues contre eux. Après les émeutes de Kédougou, l’année dernière, de lourdes peines avaient été pronconcées à l’encontre des manifestants. Le scénario est identique, à quelques détails près...
Sous mandat de dépôt à la Mac de Kolda depuis le 24 mars, les présumés jeunes casseurs de Vélingara, ont vu leur procès ouvert lundi matin, puis renvoyé jusqu’au 12 avril, par le tribunal correctionnel de Kolda. La principale cause du renvoi est l’absence de la partie civile à la barre. Lors d’une marche organisée le 18 mars pour protester contre la forclusion de l’Asc Kawral pour l’accès à la Ligue 2 de football -le club n’ayant pu honorer ses engagements financiers, des jeunes avaient saccagé la mairie (en brûlant les archives de l’état-civil) et le domicile du premier magistrat de la commune, le maire Mamadou Baïlo Diallo.
Les chefs d’accusations retenus contre les présumés auteurs de la casse et l’incendie d’édifices publics à Vélingara sont ’’la dégradation de biens immobiliers appartenant à une collectivité locale ou à l’état, la destruction de registre d’état civil, dommage à la propreté immobilière ou mobilière, et rassemblement ayant causé les dommages des biens et personnes’’, selon le parquet.
Quelque 29 personnes avaient été arrêtées par la gendarmerie après les émeutes. Parmi elles, il y a deux mineurs qui seront entendus par le tribunal pour mineurs. Les 27 autres dont 5 élèves, 4 instituteurs et 2 professeurs sont entendus en correctionnel.