Bakel a un déficit de 142 maîtres et 40 professeurs

« Nous lançons un appel au gouvernement pour une meilleure prise en charge des questions de développement local en général et singulièrement des questions d’éducation ». Les sacrifices consentis par les enseignants et les populations locales pour hisser nos établissements au niveau des établissements d’excellence ne doivent par être annihilés, poursuit-il.

A travers les pancartes, on pouvait lire : « Nous voulons que nos enfants étudient » ; « Notre devise : zéro violence et 100% de réussite », « Y en à marre de la discrimination » ; « Le lycée Waoundé Ndiaye de Bakel dit halte à ce déficit récurrent de professeur » ; « La série S1 n’existe plus dans le département de Bakel à cause d’un manque de professeur de maths » ; « Avez-vous oublié les 65% de réussite de nos enfants au Bac» ; « Bakel, c’est l’excellence, donc un minimum de considération » ; « Nous réclamons le droit à l’éducation ».

Des slogans qui en disent long sur les griefs des populations en général, et des parents d’élèves soucieux des conditions d’études de leurs enfants en particulier.

Selon Moussa Coulibaly, président de l’union départementale des parents d’élèves, ce vaste rassemblement est un moment fort pour exprimer leur solidarité  tous les élèves de Bakel. Certaines femmes des groupements d’intérêt économique du département étaient présentes. La présidente de la fédération des femmes du département, Diatou Coulibaly de souligner : « Nous sommes venues soutenir la commune pour montrer aux autorités étatiques que nous sommes très remontées face aux nombreuses difficultés que traverse actuellement le système éducatif à Bakel ». Le préfet du département a reçu le mémorandum et a promis aux manifestants de rendre compte à qui de droit.