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Depuis le vendredi 17 janvier, une crise de succession couve à la grande mosquée de Goudomp. Ce n’est que le vendredi suivant, que le feu a été mis aux poudres. Les deux camps adverses, vu l’électricité qu’il y avait en l’air, se sont vus refuser l’accès par arrêté préfectoral. Chacun des deux adjoints au feu Imam ratib, Arfang Sadio Mané, voulait dirigeait la prière. Pour éviter que le pire ne se produise, le préfet a quadrillé les lieux par les services de sécurité.
Mais comment en est-on arrivé là ? Tout est parti de la volonté des autorités municipales de vouloir formaliser l’association des imams et oulémas du département qui existait depuis quinze ans sans papier. Une manière pour la mairie de savoir à qui donner les subventions. A l’assemblée générale, son président en exercice, Boubacar Diédhiou, selon nos sources ne s’est pas présenté. Ainsi, il a été débouté de son poste de président. La même source indique que depuis lors, une crise sourde menace la paix dans la grande mosquée.
Il a fallu que l’imam ratib fût rappelé à Dieu pour que les vieilles querelles de succession apparaissent au grand jour. Pour certains, c’est le premier adjoint, Yakhouba Aïdara, qui doit succéder naturellement à l’imam. Pour d’autres favorables à Boubacar Diédhiou, précise une source proche des autorités municipales, c’est le second adjoint, Solo Cissé, plus instruit, qui est le plus méritant. Pour rappel, du vivant du feu imam, tous les deux dirigeaient à tour rôle les prières du vendredi et cela depuis une quinzaine d’années.
Correspondance SenewebNews à Goudomp
source:http://www.seneweb.com/news/Societe/crise-de-succession-a-la-mosquee-de-goud_n_116664.html