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(De notre correspondant au Cap) - Célébrée mondialement le 05 juin, la journée internationale de l’environnement, a l’initiative du Conseil régional de Ziguinchor, est célébrée localement le 12 juin sous l’appellation de journée régionale de l’environnement. Cette année, le Conseil régional de Ziguinchor, le seul initiateur de cette journée, a jeté son dévolu sur l’arrondissement de Kabrousse dans le département d’Oussouye, pour abriter la célébration. Celle ci s’est déroulée dans la plus grande confusion, avec la présence de Mme Innocence N’tap N’diaye, invitée inattendue !
Contrairement à ce qu’attendait le commun des participants à cette journée régionale de l’environnement tenue dans l’arrondissement de Kabrousse, situé dans le département d’Oussouye, le week -end dernier, la célébration s’est réduite à une peau de chagrin . En effet, beaucoup de clashs et d’improvisations ont fait de cette édition, la pire de toutes les précédentes. Le politique s’étant mêlé au protocole d’usage, ce fut une situation d’imbroglio et de quiproquo.
Seyni Diatta, 2e vice Président du Conseil régional de Ziguinchor, au nom du président Lamine Sagna empêché, devant cette situation, a tenu, à l’entame de son discours, à apporter des précisions pou aider à clarifier la choses : « je crois que la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est la célébration de la journée mondiale de l’environnement qui est de tradition, organisée par le Conseil régional de Ziguinchor (ndlr : qui est le principal bailleur). Nous sommes à cette occasion, satisfaits d’y accueillir notre sœur Innocence N’tape, ministre de la région, de surcroit, ministre d’Etat auprès du Président de la République chargée des affaires sociales qui, par sa présence, a rehaussé la qualité de la cérémonie. Mais nous aurions, pour des convenances et commodités protocolaires, souhaité que sa participation soit notifiée avant, au Conseil régional, le seul maitre d’œuvre de cette journée », regrette la mort dans l’âme le représentant du Conseil régional. Il a, à peine, dénoncé une récupération politique voilée.
La guerre entre Inno et Baldé s’exporte à Kabrousse.
Non ! semble lui rétorquer Mme la ministre d’Etat qui argue qu’il lui est plus loisible de « blesser le protocole d’Etat que de blesser le protocole républicain », parce que, se défend t- elle bec et ongles, « je ne peux pas être de passage à Kabrousse pour fêter avec les 150 enfants d’une école maternelle et qu’une journée aussi importante que la journée mondiale de l’environnement, et que Kabrousse soit choisi pour l’abriter , et que je ne prenne pas part à cette célébration », martelle Mme la ministre.
Elle légitime sa présence par le fait qu’il n’y a pas de pont entre l’éducation et l’environnement : « les enfants qui m’ont accueilli, vont du coup, être sensibilisés sur le sens à donner à l’environnement Une autre raison de sa présence à cette cérémonie est relative, à son avis, à la mobilisation de « ces femmes quand on sait leur importance dans toutes les sphères de la société. Aujourd’hui, qu’elles viennent de vivre la parité qui leur a été offerte par le Président de la République, quand on sait ce que représente l’environnement dans les politiques définies par le chef de L’Etat, Me Abdoulaye Wade, qui a eu l’ingénieuse idée de la muraille verte plébiscitée par tous ses pairs et qui m’a valu l’honneur de participer au sommet de Copenhague .
Elle rappelle en outre, que « la 39e édition de la journée mondiale de l’environnement que nous célébrons, constitue assurément un moment fort pour sensibiliser la population et le grand public au sujet des grandes questions environnementales qui touchent l’humanité en général et celles en particulier qui menacent les grands équilibres de nos pays et impliquent la nécessité des comportements plus responsables face à la dégradation progressive de l’environnement et des ressources naturelle ».
Lui emboitant le pas, Toubon Guèye, Président de la communauté rurale de Diembéring, souligne la pertinence du thème de cette année : « des millions d’espèces, une planète, un avenir commun mettent l’homme devant ses responsabilités aux regards des dégâts causés parlui ». Selon lui, « dire aujourd’hui que c’est parce que l’homme est supérieur aux autres espèces qu’il doit faire ce qu’il veut, relève d’une attitude inhumaine et récusable » , condamne le doctorant en environnement, lui qui pense que « l’homme vit sur terre grâce à la présence des autres espèces qui font la richesse de la planète et sans lesquelles point d’épanouissement possible pour l’homme ».
Sauver la nature en Casamance.
Pour sa part, le Président du Conseil rural (Pcr) fait remarquer avec ahurissement, que la dégradation environnementale dans sa collectivité est perceptible à travers le rétrécissement des écosystèmes de mangroves et de palmeraies ainsi que l’érosion marine très accentuée. Il se réjouit cependant des débuts de solution grâce aux partenaires comme le Centre de traitement des déchets (CTD) du Cap Skirring et le Bois énergie du Sénégal(BES). Le Pcr ajoute : « de Boukot voisin, nous avons pu ensemble planter 20 000 filaos pour endiguer l’érosion marine et également gérer la question des ordures ménagères de la communauté rurale ».
Le Pcr de Diembéring, pour autant, « regrette que la visite de ces sites initialement prévue et que les responsables avaient pris le soin de préparer minutieusement, soit annulée pour des raisons, » avance t- on de sécurité ? Le même découragement se lit sur le visage de Damien, le responsable du CTD du Cap Skirring : « nous avons mis des semaines pour apprêter les lieux aux fins d’accueillir les officiels en visite guidée, et voila que pour l’occasion qui leur est donnée de voir le centre de traitement de déchets unique en Afrique de l’Ouest, tout capote », lance t-il désabusé !
La guerre des chefs.
Il faut dire qu’à l’occasion de cette journée régionale de l’environnement célébrée à Kabrousse cette année, des grincements de dents se sont partout fait entendre. Les services techniques régionaux de l’environnement, la direction du Parc national de la Basse Casamance, ont été zappés. La confusion a été totale. Il faut savoir que l’arrondissement de Kabrousse polarise deux communautés rurales, celle de Santhiaba Manjaques qui abrite le Parc, et celle Diembéring. Mais tout s’est passé comme s’il n y’ avait que la seule et richissime communauté rurale de Diembéring , déplorent bon nombre de participants, qui, dans la même foulée ont également dénoncé la confusion de cette journée mondiale de l’environnement, à celle de la journée mondiale de la fête des mères organisée dans le tard par l’école préscolaire de Kabrousse portant le nom de la fille Aline Sitoé Diatta , Gnawlesse Diatta, dont Mme Innocence N’Tape N’Diaye a été la marraine.
Pour preuve, juste après la brève cérémonie protocolaire de la journée de l’environnement tenue sur l’esplanade de la sous préfecture de Kabrousse, le cortège à l’initiative des politiciens locaux, s‘est ébranlé en direction de cette maternelle parce qu’étant véritablement, la raison d’être de Mme Innocence N’tape à Kabrousse. Là bas, à la suite d’un accueil chaleureux ponctué par l’impressionnante prestation des « chérubins », la ministrecomblée par tant d’attention, leur a apporté beaucoup de produits alimentaires et, pour l’ouverture scolaire prochaine, un don de cinq ordinateurs ainsi que des tissus « legos », avant de promettre également au Pcr de Diembéring son soutien à l’occasion de la journée du sacre des meilleurs élèves de sa communauté prévue au début du mois de juillet prochain..
Blaise carlos Goudiaby
Source Africanglobalnews.info
Seyni Diatta, 2e vice Président du Conseil régional de Ziguinchor, au nom du président Lamine Sagna empêché, devant cette situation, a tenu, à l’entame de son discours, à apporter des précisions pou aider à clarifier la choses : « je crois que la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est la célébration de la journée mondiale de l’environnement qui est de tradition, organisée par le Conseil régional de Ziguinchor (ndlr : qui est le principal bailleur). Nous sommes à cette occasion, satisfaits d’y accueillir notre sœur Innocence N’tape, ministre de la région, de surcroit, ministre d’Etat auprès du Président de la République chargée des affaires sociales qui, par sa présence, a rehaussé la qualité de la cérémonie. Mais nous aurions, pour des convenances et commodités protocolaires, souhaité que sa participation soit notifiée avant, au Conseil régional, le seul maitre d’œuvre de cette journée », regrette la mort dans l’âme le représentant du Conseil régional. Il a, à peine, dénoncé une récupération politique voilée.
La guerre entre Inno et Baldé s’exporte à Kabrousse.
Non ! semble lui rétorquer Mme la ministre d’Etat qui argue qu’il lui est plus loisible de « blesser le protocole d’Etat que de blesser le protocole républicain », parce que, se défend t- elle bec et ongles, « je ne peux pas être de passage à Kabrousse pour fêter avec les 150 enfants d’une école maternelle et qu’une journée aussi importante que la journée mondiale de l’environnement, et que Kabrousse soit choisi pour l’abriter , et que je ne prenne pas part à cette célébration », martelle Mme la ministre.
Elle légitime sa présence par le fait qu’il n’y a pas de pont entre l’éducation et l’environnement : « les enfants qui m’ont accueilli, vont du coup, être sensibilisés sur le sens à donner à l’environnement Une autre raison de sa présence à cette cérémonie est relative, à son avis, à la mobilisation de « ces femmes quand on sait leur importance dans toutes les sphères de la société. Aujourd’hui, qu’elles viennent de vivre la parité qui leur a été offerte par le Président de la République, quand on sait ce que représente l’environnement dans les politiques définies par le chef de L’Etat, Me Abdoulaye Wade, qui a eu l’ingénieuse idée de la muraille verte plébiscitée par tous ses pairs et qui m’a valu l’honneur de participer au sommet de Copenhague .
Elle rappelle en outre, que « la 39e édition de la journée mondiale de l’environnement que nous célébrons, constitue assurément un moment fort pour sensibiliser la population et le grand public au sujet des grandes questions environnementales qui touchent l’humanité en général et celles en particulier qui menacent les grands équilibres de nos pays et impliquent la nécessité des comportements plus responsables face à la dégradation progressive de l’environnement et des ressources naturelle ».
Lui emboitant le pas, Toubon Guèye, Président de la communauté rurale de Diembéring, souligne la pertinence du thème de cette année : « des millions d’espèces, une planète, un avenir commun mettent l’homme devant ses responsabilités aux regards des dégâts causés parlui ». Selon lui, « dire aujourd’hui que c’est parce que l’homme est supérieur aux autres espèces qu’il doit faire ce qu’il veut, relève d’une attitude inhumaine et récusable » , condamne le doctorant en environnement, lui qui pense que « l’homme vit sur terre grâce à la présence des autres espèces qui font la richesse de la planète et sans lesquelles point d’épanouissement possible pour l’homme ».
Sauver la nature en Casamance.
Pour sa part, le Président du Conseil rural (Pcr) fait remarquer avec ahurissement, que la dégradation environnementale dans sa collectivité est perceptible à travers le rétrécissement des écosystèmes de mangroves et de palmeraies ainsi que l’érosion marine très accentuée. Il se réjouit cependant des débuts de solution grâce aux partenaires comme le Centre de traitement des déchets (CTD) du Cap Skirring et le Bois énergie du Sénégal(BES). Le Pcr ajoute : « de Boukot voisin, nous avons pu ensemble planter 20 000 filaos pour endiguer l’érosion marine et également gérer la question des ordures ménagères de la communauté rurale ».
Le Pcr de Diembéring, pour autant, « regrette que la visite de ces sites initialement prévue et que les responsables avaient pris le soin de préparer minutieusement, soit annulée pour des raisons, » avance t- on de sécurité ? Le même découragement se lit sur le visage de Damien, le responsable du CTD du Cap Skirring : « nous avons mis des semaines pour apprêter les lieux aux fins d’accueillir les officiels en visite guidée, et voila que pour l’occasion qui leur est donnée de voir le centre de traitement de déchets unique en Afrique de l’Ouest, tout capote », lance t-il désabusé !
La guerre des chefs.
Il faut dire qu’à l’occasion de cette journée régionale de l’environnement célébrée à Kabrousse cette année, des grincements de dents se sont partout fait entendre. Les services techniques régionaux de l’environnement, la direction du Parc national de la Basse Casamance, ont été zappés. La confusion a été totale. Il faut savoir que l’arrondissement de Kabrousse polarise deux communautés rurales, celle de Santhiaba Manjaques qui abrite le Parc, et celle Diembéring. Mais tout s’est passé comme s’il n y’ avait que la seule et richissime communauté rurale de Diembéring , déplorent bon nombre de participants, qui, dans la même foulée ont également dénoncé la confusion de cette journée mondiale de l’environnement, à celle de la journée mondiale de la fête des mères organisée dans le tard par l’école préscolaire de Kabrousse portant le nom de la fille Aline Sitoé Diatta , Gnawlesse Diatta, dont Mme Innocence N’Tape N’Diaye a été la marraine.
Pour preuve, juste après la brève cérémonie protocolaire de la journée de l’environnement tenue sur l’esplanade de la sous préfecture de Kabrousse, le cortège à l’initiative des politiciens locaux, s‘est ébranlé en direction de cette maternelle parce qu’étant véritablement, la raison d’être de Mme Innocence N’tape à Kabrousse. Là bas, à la suite d’un accueil chaleureux ponctué par l’impressionnante prestation des « chérubins », la ministrecomblée par tant d’attention, leur a apporté beaucoup de produits alimentaires et, pour l’ouverture scolaire prochaine, un don de cinq ordinateurs ainsi que des tissus « legos », avant de promettre également au Pcr de Diembéring son soutien à l’occasion de la journée du sacre des meilleurs élèves de sa communauté prévue au début du mois de juillet prochain..
Blaise carlos Goudiaby
Source Africanglobalnews.info