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Jeu, Nov

DISPUTE DE COUPLE A LA SOMONE : Parce qu’elle a parlé Wolof, son mari la violente et la jette dehors toute nue

Somone
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CoupleUne dispute au sein d’un couple mixte a dégénéré, à la Somone. Le mari Belge a violenté son épouse Sénégalaise qui a fait le mur pour échapper à ses griefs, avant de se retrouver totalement nue chez les voisins.

MBOUR - Le Belge Dany Lucien Victor Dubois a décidé de finir ses jours dans notre pays. Pour ce faire, il épouse Sokhna Oumou Pouye et vit avec elle dans une somptueuse villa à Somone. D’ailleurs, les deux conjoints viennent d’officialiser leur mariage le 22 juin passé, c’est-à-dire trois jours avant les faits qui l’ont fait voler en éclat. Car, en vérité, le bonhomme est en proie à une nervosité maladive. En effet, étendue aux abords de la piscine familiale, Mme Dubois décroche le téléphone portable et se met à communiquer avec une de ses copines. Mais dès qu’elle s’est mise à parler avec son vis-à-vis en Wolof, son mari se met dans tous ses états.

 

Il la gronde et lui demande de regagner la chambre conjugale. Préférant rester au bord de la piscine, Sokhna Oumou demande à Dany Lucien de l’attendre dans la chambre le temps qu’elle l’y rejoigne. Ce que n’a voulu point entendre son époux qui se met à la menacer de mort. Sur ces entrefaites, le mari la pousse violemment dans la piscine. Terrifiée, elle saute le mur et se retrouve chez les voisins. Malheureusement pour elle, au moment de faire le mur l’unique serviette qui lui servait de pagne s’est envolée. Et c’est sans vêtement qu’elle a atterri dans la maison voisine. La stupeur des premières minutes passée, les voisins lui ont prêté de nouveaux habits mettant fin ainsi à cet horrible spectacle. Après huit jours de détention, le mari violent se retrouve devant la barre face à sa douce moitié qui semble être sortie indemne de sa mésaventure. Face à ce quinquagénaire, la dame ressemblait à une fleur dans la gueule d’un taureau. Sauf qu’on est habitué à ce genre de spectacle insolite sur la Petite Côte où la plupart des filles cherchent à se marier avec des Européens. «Mon mari qui n’aime pas m’entendre parler Wolof s’est énervé du fait que je communiquais avec ma copine sur mon téléphone portable. Quand j’ai senti qu’il s’est énervé, je me suis agenouillée devant lui le suppliant de se calmer. Au lieu de l’effet recherché, il se mit à me gronder. Pour éviter une altercation, je suis retournée à la piscine. C’est en ce moment qu’il est venu me culbuter violemment dans la piscine. Malgré le fait que je ne sache pas nager, je suis parvenue à sortir de l’eau saine et sauve. Paniquée par les menaces de mort qu’il proférait, j’ai fui et j’ai sauté le mur. En tombant, je me suis blessée aux genoux. Ce sont nos voisins qui m’ont aidée et prêté des habits, car j’étais toute nue», a déclaré la partie civile, à la barre. Quant au mari, il indiquera qu’il est Belge et que ses propos sont souvent mal interprétés ici. «Chez nous, en Belgique, dire qu’on tue quelqu’un ou on se tue ne signifie rien du tout. Cela fait partie de notre façon de parler. Je lui ai demandé plusieurs fois de quitter la piscine, elle a refusé. Je n’ai pas voulu la pousser dans la piscine. Je voulais la culbuter du transat et elle a atterri dans la piscine. Elle ne sait pas nager, mais elle s’est automatiquement remise sur ses pieds. Quand je fus retenu à la gendarmerie, j’étais tellement surpris qu’on a passé la nuit ensemble, dans notre chambre, la même nuit. C’est le lendemain qu’elle a quitté le domicile conjugal pour aller à l’hôpital. A ma grande surprise, elle m’appelle et m’a dit que je dois répondre à la gendarmerie pour une simple réconciliation», a déclaré M. Dubois devant le tribunal. Le procureur fera remarquer au Belge qu’il n’est pas de bon ton de reprocher à son épouse de parler sa langue, d’autant que lorsqu’il la mariait, il a aussi accepté ses coutumes. «Par exemple, quand elle s’agenouille devant vous c’est un signe de respect simplement. Vous êtes dans un pays étranger. Mais vos réflexions sur les Sénégalais sont désobligeantes. Le problème c’est votre caractère. Il faut essayer de changer», ajourera le procureur, avant que le prévenu ne clame avoir retenu la leçon et qu’on ne l’y reprendrait plus. L’amour a triomphé du démon de la discorde, car chacun des conjoints a réaffirmé la force de son amour durant l’audience. Aussi, Dany Lucien Victor Dubois a été condamné à un mois de prison avec sursis, en guise d’avertissement.

 

 

SOURCE: LE POPULAIRE