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Le lancement du FESTIVAL A SAHEL OUVERT (« FASO ») a eu lieu ce jeudi 22 février 2018 à Dakar en présence de Bonga et Carlou D notamment. Ce festival, qui se déroule jusqu’au 25 février à Mboumba, au nord du Sénégal, mobilise de nombreux artistes et acteurs du développement pour un projet hors norme.
Après que les têtes d’affiche du festival ont été dévoilées il y a quelques semaines en présence de la star sénégalaise Oumar Pene, les organisateurs du FASO ont donné, lors d’une conférence de presse à Dakar, le programme complet de l’événement, avec la contribution de l’artiste international Bonga, d’origine angolaise, et de Carlou D, artiste sénégalais.
Le FASO est un projet unique en Afrique car c’est à la fois des concerts d’artistes venus de toute l’Afrique, donnés sur une grande scène au milieu des dunes de sables et au bord du fleuve ; des ateliers et des formations de théâtre-forum, de cinéma, de chant, de musique, d’écriture, d’arts numériques ; des caravanes automobile et aérienne reliant Paris à Mboumba ; et un projet ambitieux de développement local à long terme via la culture.
« Les artistes qui se produiront sur la scène nationale raviront les yeux et les oreilles des milliers de spectateurs à Mboumba. Mais s’ils se sont mobilisés pour cet événement, c’est aussi, grâce à leur notoriété, pour braquer les projecteurs sur ce coin reculé du Sénégal dont les habitants ont décidé de faire parler d’eux au-delà de leur région, voire au-delà des frontières », a expliqué Xavier Simonin, initiateur du FASO.
En effet, c’est tout un village qui est non seulement bénéficiaire mais aussi acteur de ce festival et de projets menés toute l’année. A l’origine, l’association GLOBE, née de la volonté d’artistes sénégalais et français de rendre la culture plus accessible aux populations de la région du Fouta, en y associant des ONG spécialisées dans le développement et la santé. Elle s’appuie avant tout sur l’implication locale, le bénévolat, et sur des partenaires et sponsors qui ont compris l’enjeu de la décentralisation culturelle.
Un projet de développement par la culture
Le projet est dans sa phase d’appropriation qui comprend formations et sensibilisations des jeunes et mise en place d’infrastructures pour appuyer le lancement de certaines initiatives. Objectif : des jeunes qualifiés capables d’évoluer dans la production de spectacles, d’œuvres artistiques ou dans des filières comme la gestion de projets, le tourisme, la communication, etc.
Pour répondre à la demande de culture et de spectacles dans la région, générée par le festival depuis 2010, un projet d’infrastructure culturelle sera inauguré le dernier jour du festival : un théâtre de verdure comprenant un podium, un mur de fond de scène et un ensemble de locaux et équipements. Preuve concrète du cercle vertueux qui a été initié.
L’association et le Festival A Sahel Ouvert, ce sont aussi des micro-projets, des actions de protection de l’environnement et de santé publique. Cette année, grâce au partenariat avec la Chaîne de l’Espoir, qui a mis en place le Centre Cardio-Pédiatrique Cuomo à l’Hôpital de Fann à Dakar, des cardiologues et spécialistes des maladies cardio-vasculaires seront envoyés à Mboumba.
Après Baaba Mal, Youssou Ndour, Ismaël Lo, Seun Kuti, DaaraJ Family et d’autres grands artistes, c’est au tour d’Omar Pène, Carlou D, Fulbé Phonics de se produire à Mboumba. Bonga, « chanteur de l’exil et de la résistance », auteur de la chanson Sodade qui rendit célèbre Cesaria Evora, a fait le déplacement depuis l’Angola.
Mboumba, carrefour des cultures pour quelques jours
Des artistes et acteurs culturels locaux et du monde entier font également partie de l’aventure : la danseuse Milagros Jimenez, le batteur Félix Sabal Lecco (Prince, Sting, Herbie Hancock…), le danseur Tamangoh (Boby McFerrin, Cheik Tidiane Seck, Richard Bona…), l’astro-physicienne et violoncelliste Katrien Kolenberg, le chanteur Khalid K, le joueur d’harmonica Xavier Laune…
L'édition 2018 mettra aussi en avant la rencontre entre les cultures urbaines et traditionnelles.
Les caravanes automobile et aérienne arriveront durant le festival après avoir traversé cinq pays et parcouru 5 000 km. La caravane automobile interculturelle, dénommée « Monde à Partager », aura permis à des universitaires, journalistes, anthropologues, étudiants, de rencontrer des écoliers, membres d’associations et de collectivités lors de manifestations culturelles, d’échanges. La caravane aérienne, dénommée « Citadelle », a été montée avec Aeropartage (Corsair) et les Universités Populaires du Théâtre (Belgique), à l’occasion de l'année du centenaire de l'Aéropostale, sur les traces de Mermoz et Saint Exupéry. Du courrier de la pensée universelle et de l'amitié entre les peuples a été délivré tout au long du parcours.
Près de 300 artistes se sont produits lors des trois précédentes éditions du Festival. 50 000 festivaliers ont assisté aux concerts et activités, 1 000 arbres ont été plantés, 250 poubelles ont été installées, et 900 bénévoles, dont 600 femmes, se sont impliqués dans le projet.
Contacts médias :
ACC (Africaine de Conseils et de Communication), Dakar :
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