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Ébéniste de profession, Lamp Fall est actuellement dans de sales draps. En plus d'être pointé du doigt par l'une des jumelles de la dame Yaram Diakhaté, à qui il avait imposé une fellation, il s'est retourné quelques jours plus tard, sur l'autre jumelle. Surpris en pleine action par la mère de ses dernières, il sera jugé le 5 octobre prochain en chambre de conseil. Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits le 29 septembre dernier pour le délit de pédophilie, le «Baye Fall» Lamp Fall sera finalement jugé le 5 octobre prochain en chambre de conseil.
L'ébéniste, qui est poursuivi pour avoir fait des attouchements sexuels sur des jumelles de 6 ans, a du souci à se faire, puisqu'en plus des accusations de ses victimes, il a été pris en flagrant délit par la mère de ces dernières. En effet, c'est le 13 septembre dernier, que la dame Yaram Diakhaté s'est rendue à la police de Pikine pour porter plainte contre le «Baye Fall», Lamp Fall, celui là même qui a eu la maniaque idée de faire des attouchements sexuels sur ses jumelles.
À l'en croire, c'est de retour du marché que l'une des jumelles lui a signifiée que le «Baye Fall», qui l’avait saisie par le bras pour la conduire dans sa chambre, a encore amené sa jumelle chez lui. Parce qu’il se trouve que quelques jours auparavant, le mis en cause avait interpellé l’une des jumelles pour l'envoyer dans la boutique du coin. Seulement, lorsque la petite s'est présentée à lui, le «Baye Fall» l'aurait conduite dans sa chambre, a enlevé sa culotte avant de lui imposer une fellation. La fille qui s'était exécutée a d'ailleurs raconté plus tard aux policiers avoir reçu de son bourreau une somme de 50 francs, suite à cet acte. Ce fait étant donc resté impuni, le mis en cause a remis cela le 13 septembre dernier, en s'en prenant cette fois à l'autre jumelle.
Ce jour-là, raconte toujours la dame aux éléments du commissaire Ndiarra Sène, lorsqu'elle a suivi sa fille qui s'est portée volontaire pour lui montrer la chambre du «Baye Fall», elle s’est retrouvée devant un vieux bâtiment à l’entrée duquel était attaché un singe. «Lorsque je me suis dirigée dans la chambre que ma fille m’a indiquée, j'ai surpris mon autre fille (celle que Lamp Fall avait amené avec lui) totalement nue, a genou et front contre le mur, alors que leBaye Fall’ s'était accroupi derrière elle à moitié nu», a soutenu la dame. Choquée par la scène qui se déroulait sous ses yeux, la dame affirme que lorsqu'elle a crié, le mis en cause s'est brusquement relevé avant de la prier de le laisser partir. Faisant la sourde oreille, la dame indique avoir tiré, hors de la chambre, le «Baye Fall» qui l’implorait de le laisser se rhabiller.
Il faut dire que Lamp Fall a échappé de peu à un lynchage, puisque lorsque la dame a crié, les riverains qui avaient organisé une battue pour retrouver la jumelle disparue, l'ont pris à partie. En fait, il n'a dû son salut qu’à l'intervention d'une patrouille de police qui passait par hasard sur les lieux. La dernière victime qui a été conduite à l'hôpital, tout comme sa jumelle, a expliqué devant les limiers qu'après l'avoir conduit dans sa chambre, son bourreau lui a fait croire qu'il allait l'exciser.
C'est ainsi, raconte-t-elle, qu'il lui a ôté sa jupe avant de frotter son doigt sur son sexe. Des accusations qui ont été démenties par le mis en cause, quoiqu'il ait été surpris par la mère de ses victimes. À l'en croire, les filles, qui sont ses voisines de quartier, passent souvent chez lui, pour observer son singe, mais rien de plus. Cette affaire sera éclaircie le 5 octobre prochain.
SOURCE: LE POPULAIRE
