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Madame Jayathma Wickramanayake, l’envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, en charge des jeunes, a visité le Centre conseil adolescents (Cca) de Mbour, le week-end. Sa présence au Sénégal s’inscrit dans le cadre de la conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation. A Mbour, et à côté du directeur régional Afrique de l’Ouest du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), elle a apprécié le travail fait au niveau du Cca de Mbour en termes de prise en charge des préoccupations des jeunes concernant la lutte contre les infections sexuellement transmissibles.
A en croire Madame Jayathma Wickramanayake, ce qu’elle a vu dans ce domaine reste impressionnant à travers les pairs éducateurs dont les rapports et bilans sont présentés. Selon elle, les jeunes du Cca sont privilégiés dans l’accès à ces informations et de le partage. Elle pense que: «Etre jeune, c’est avoir des opportunités d’opérer des changements avec la capacité d’interagir». Elle a en outre magnifié le nombre important de visiteurs jeunes du Cca, ce qui a comme effet, un changement de comportements et la baisse des infections de type Ist (Infections sexuellement transmissibles).
Mabingué Ngom, le directeur régional Afrique de l’Ouest de l’Unfpa, a invité Madické Diouf, le directeur du Cca de Mbour, à persévérer dans la voie à prendre en charge les préoccupations, à les traduire en demandes pour les solutionner, avec les moyens disponibles. Ainsi, il a fait comprendre qu’on ne saurait soutenir un meilleur investissement que celui fait en direction de la jeunesse. Car, les questions de la paix et de la stabilité se règlent avec les jeunes, a-t-il insisté, relevant que les accidents de trains, les morts dans le désert… restent et demeurent des pertes.
Pour Mabingué Ngom, le poids démographique est sujet à une forte demande sociale mais, en contrepartie, les jeunes qui en constituent la majorité sont appelés à construire leur avenir et à se préparer à une vie adulte de qualité. A son avis, la santé sexuelle est capitale pour les jeunes et reste un aspect important de leur éducation. Toutefois, il se désole de constater la non ratification de la Chartre africaine de la jeunesse par bon nombre de pays, dix ans après sa signature. Cette feuille de route constitue, selon lui, un cadre pouvant aboutir à la création d’une plateforme «Pas un pas, sans les jeunes».
