Fast backlinks and Guest-post hosting
XIBAR.NET (Dakar, 30 Novembre 2009) - L’année qui s’achève aura été celle de toutes les mutations pour Abdoulaye Baldé. Il est devenu ministre d’État, ministre des Forces armées et maire de Ziguinchor. Mais ici et là, il pourrait bien subir des déboires.
Le très avisé Djibo Kâ avait décliné, du temps du président Abdou Diouf, le poste de ministre de la Défense et des forces armées. Il savait que le fauteuil n’est pas fait pour un politique : le chef de ce département n’apparaît que les jours de commémoration de l’indépendance. À l’occasion, on regarde plus le défilé, que le ministre, qu’éclipse le président de la République. De même, c’est connu, les militaires ont leur activités propres. Leur ministre n’est devant eux que pour signer.
C’est dire qu’Abdoulaye Baldé qui a hérité de ce poste, risque de ne pas trop durer à cette station qualifiée de « porte de sortie ». Il pourrait également ne pas rempiler à la tête de la mairie de Ziguinchor. Car, attendu dans le terrain d’activités génératrices de revenus et dans les secteurs de développement, il ne propose, depuis sa nomination, que folklore, danses et séances de lutte. Pourtant lors des élections locales il avait battu campagne en agitant des emplois pour les jeunes, l’industrialisation de la région du sud, et son développement touristique.
En lieu et place, il projette d’organiser prochainement, en mars, le Festival de Ziguinchor, avec comme vedettes Youssou Ndour, lesTouré Kounda, Miss France et Sénégal. À la clef un combat de lutte (drapeau Abdoulaye Baldé). Mai, déjà les jeunes de la localité se demandent ce que tout ce folklore peut leur apporter et quel impact peut-il avoir pour le développement de leur région.