Fast backlinks and Guest-post hosting
A Dakar, les habitants ont perdu le bon sens de vie en collectivité. A pour cause, des nuisances et des troubles de voisinages qui sont des inconvénients de la vie en société. Aujourd’hui, on ne peut pas demander à un voisin du dessus ou d’en bas de faire moins de bruit sans se voir agresser. Cette nuisance quotidienne et de plus en plus mal supportée et porte atteinte à la tranquillité du voisinage. Des habitants se plaignent souvent au niveau des responsables d’immeubles, mais leurs plaintes restent lettre morte. Même s’ils portent l’affaire devant les tribunaux pour trouble anormal de voisinage, leur requête reste également sans écho. Reportage :
Dans Certaines villes du Sénégal, comme Dakar, les querelles de voisinage sont devenues quotidiennes, du fait que la vie dans un immeuble collectif génère le plus de gêne. Promiscuité et mauvaise isolation des logements sont facteurs de nuisances sonores. Ainsi, pour toucher du doigt aux véritables problèmes liés au voisinage, nous avons effectué des visites de courtoisies chez des amis ou des parents en ce jour de Pâque. Il est exactement 14 heures passé, nous voilà dans un immeuble de 3 étages situé aux Parcelles Assainies à l’unité 18. Ici, des pleurs, des galopades occasionnelles des enfants et des claquements de portes, du vacarme,www.setal.net des cris, des chutes d’objets, la vibration des portables constituent un trouble “anormal” de voisinage. « À chaque fois que vous demandez à votre voisin de faire moins de bruit, il vous répond qu’il est chez lui et qu’il peut faire ce qu’il veut », a dit El Hadji Gningue, un locataire qui vit dans ce bâtiment depuis sept ans. « “Nous vivons dans cette situation nuit et jour. Maintenant, je ne sais plus où aller avec ma famille. Vraiment les gens ont perdu le sens du bon voisinage et ne se respect plus”, a-t-il avoué. Après 5 heures d’horloge passés, nous quittons cet édifice pour se rendre dans un autre immeuble de 4 étages situé à l’unité 22. Il est 18 heures piles. Ici encore, le bruit de pas des entrées et des sortis des locataires ou de simples visiteurs, à cela s’ajoute le bruit d’équipements ménagers, les déplacements des meubles, la soufflerie des climatiseurs, et certains travaux effectués à des heures tardives vous empêchent bon nombre de citoyens de jouir pleinement du calme de leur domicile. C’est le cas de Amadou Ka, un locataire de cette bâtisse. «J’ai dû changer deux fois d’appartement à cause des bruits. Je n’ai jamais profité du calme”, se plaint-il, avant d’ajouter que « dans cet immeuble, nous sommes 100 personnes, voir même plus ». Après l’unité 22, cap sur à la cité Soprim, il faisait 22 heures et quarte. Nous voilà encore dans autre chambre mal éclairée d’un copain, le son de la musique, des postes de télévisons ou de radios nous percent les oreilles. « Mais mon cher, il y a beaucoup de bruit ici » lance un de nos compagnons à notre tuteur qui lui répond « Ici, on vit comme on peut. Les gens se disent être citadins, or qu’ils ont un comportement inqualifiable ». Si la musique adoucit les mœurs, certains voisins ne sont pas d’accord et deviennent agressifs si le niveau sonore dépasse certaines limites. “Nous ne pouvons même pas nous reposer chez nous. Mon voisin du dessus met le son de sa radio à fond et chaque fois, je suis obligé de lui demander de le diminuer”, se plaint Cheick Kane, le responsable d’un immeuble. Ne sachant plus à quel saint se vouer, beaucoup de citoyens adressent des lettres de plaintes aux différents organismes publics afin de trouver des solutions à leurs problèmes de voisinage. C’est le cas de Modou Fall un des victimes de ce genre de conflits. Habitant au rez-de-chaussée, son voisin du dessus a entamé des travaux de construction dans son appartement. “De nuit, comme de jour, le bruit de la chignole et du marteau me pénètre les oreilles. Je lui ai demandé à maintes reprises d’effectuer ces travaux pendant la journée et de s’arrêter au moment de la sieste, il ne veut rien entendre. Je me suis plaint au niveau du commissariat du quartier, on me répond qu’ils ne peuvent pas intervenir dans ce genre de cas”, a-t-il expliqué.www.setal.net « On me demande d’écrire au ministre de la Justice», a-t-il dit. Pour Ibrahima Sané, son cohabitant ajoute que « On se plaigne tout temps au niveau du responsable de l’immeuble, mais nos plaintes restent lettre morte. Même si nous portons l’affaire devant les tribunaux pour trouble anormal de voisinage, nos requête reste également sans écho », poursuivant que « nous sommes obligés de nous regarder comme ça en chiens de faïence ».
Faute d’un arrangement à l’amiable, les voisins passent aux coups et blessures
Ainsi, pour déclencher une réaction des autorités compétentes ou une action en justice, certains responsables d’immeubles ou gérants d’agence immobiliers nous confirment que « vous devrez auparavant solliciter des témoignages (si on arrive à convaincre les témoins) et faire dresser des constats d’huissiers, choses qui prennent beaucoup de temps et qui ne règlent pas toujours le problème », avant d’ajouter que « Faute d’un arrangement à l’amiable, les voisins passent aux coups et blessures. Ce n’est qu’à ce moment-là que les autorités réagissent ». Ainsi, pour éviter des quiproquos notés ça, est là, « il faut garder de saines relations de voisinage et adopter certains reflexes de bons sens », ont –il lancé à l’endroit des habitants qui cohabitent dans un même toit.