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Dans la banlieue dakaroise, la tuberculose reste toujours un sérieux problème de santé : L’année dernière, il a été détecté 432 cas dont 337 cas de tuberculose pulmonaire très aiguë. Connues pour leur promiscuité, les communes d’arrondissement Wakhinane Nimzatt et de Médina Gounass restent les zones les plus exposées.
Dans la banlieue dakaroise où se mêlent promiscuité et insalubrité, la tuberculose a trouvé son lit naturel pour se propager. Lors d’une rencontre de plaidoyer sur la tuberculose organisée par l’Ong Inter-mondes, les différents responsables des districts sanitaires et des acteurs de la santé ont insisté sur les mécanismes à mettre en place pour stopper l’avancée de cette maladie qui fait toujours des ravages dans le département de Guédiawaye malgré les moyens mis en place pour l’éradiquer.
Dr Pape Massamba Guèye, médecin chef du District sanitaire de Guédiawaye, a fait savoir que les indicateurs de la tuberculose sont toujours alarmants. Mais, il reconnaît que la mutualisation des efforts est en train d’inverser la courbe même si la menace est loin d’être neutralisée. «Nous avons détecté cette année 432 cas de tuberculeuse dont 337 cas de tuberculose pulmonaire. Et ce qui représente un taux de détection d’environ 72%. Cela nous permettra d’atteindre nos objectifs», dévoile le médecin chef. Quid du taux de guérison ? D’après Massamba Guèye, 92% des malades ont été guéris après un traitement efficace. Il dit : «Pour un objectif qui était de 85%, ces résultats veulent dire que la prise en charge se fait correctement.»
Revenant sur les raisons qui expliquent la persistance de cette maladie dans ce département, Dr Massamba Guèye renseigne que l’environnement socio-écologique de la banlieue favorise l’épanouissement du bacille de Koch. Les acteurs de la lutte contre la tuberculose ont constaté que les zones les plus touchées restent les communes d’arrondissements de Wakhinane Nimzatt et de Médina Gounass. «Ceux qui connaissent ces deux communes savent que c’est là où il y a le plus de promiscuité qui est un facteur favorisant de la tuberculose. On comprend nettement que ces deux communes soient les plus touchées. Et nous l’avons suggéré à l’Ong Inter-mondes qui nous aide à lutter contre cette maladie. Il faut orienter les actions communautaires vers ces deux communes d’arrondissements pour que les gens soient plus sensibilisés et que l’information puisse circuler. Cela permettrait de provoquer un recul de la tuberculose dans ces deux communes d’arrondissements», suggère Dr Guèye.
Cette réputation sème évidemment l’inquiétude dans la tête des populations. «On leur a expliqué que ce n’était pas alarmant. Le dépistage a été amélioré tout simplement parce qu’on a ouvert un deuxième laboratoire au niveau de Guédiawaye. Et les indicateurs ont montré rapidement des avancées au niveau du deuxième semestre de l’année 2013», dit M. Guèye.
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PLAIDOYER - Persistance de la tuberculose à Dakar : La banlieue est toujours dans le rouge
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