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Une semaine après la tentative de déguerpissement des étudiants qui encombrent notamment les couloirs du pavillon A de la cité universitaire, le problème demeure. Tentes, matelas et moustiquaires tendues donnent toujours au vieux bâtiment, un air de camp de réfugiés au grand désarroi des protagonistes eux-mêmes.
ls seraient au moins une centaine à travers le campus à vivre le long des couloirs jouxtant les chambres dévolues aux étudiants. Ces résidents «ambulants» affirment être tous des étudiants, car aucun «non-étudiant» ne trouverait son compte à vivre de cette manière si précaire. A l’inverse, un de ces campeurs, étudiant en troisième année d’anglais, et qui préfère conserver l’anonymat, prétend que nombre de chambres sont occupées par des non-étudiants voire même de professeurs de lycée qui peuvent s’acquitter du prix demandé en sous-main pour disposer de ce précieux avantage.
75 000 F Cfa le lit ou bien 350 000 F Cfa la chambre, tels sont les prix de ce marché parallèle que le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) se refuse à constater, faute de preuve matérielle. Cet étudiant prétend qu’en trois ans de présence sur le campus, il n’a jamais connu un tel désordre. Exclu des codifications qui donnent droit à une chambre, il pointe les tenants des différentes listes «jaunes», «vertes» ou autres, érigées en «mafia». La tentative de déguerpissement du 1er juillet qu’il dénonce «comme un coup de force du Coud» n’a pas entamé leur détermination, malgré la bagarre avec les vigiles, les blessures occasionnées, puis les journées et nuits entrecoupées de vols de bagages et autres actes délétères.
Venus de l’intérieur du pays, sans soutien à proximité, ils sont résignés à leur sort sauf celui que le Coud semble leur réserver : «Faire d’eux des sans-abris.» La venue du président de la République, finalement repoussée, a sans doute donné le la au service de sécurité pour faire vite place nette, mais près d’un an après la mort de Bassirou Faye, la situation sur le campus laisse perplexe. Du côté du Coud, après la bataille rangée de la semaine dernière et l’arrivée chahutée, lundi matin, à l’Ucad 2, du ministre de l’Enseignement supérieur, on préfère calmer le jeu en attendant. Difficile de trouver un responsable pour communiquer sur la situation sécuritaire. Le directeur des Cités, Khalifa Diagne, en déplacement lundi à Thiès, n’était pas joignable, mais une source de la sécurité du Coud affirme que les couloirs de la cité universitaire n’ont pas vocation à être un dortoir et qu’ils ont un «plan B». Les nouveaux pavillons en construction en voie d’être achevés, seraient-ils ce «plan B» ?Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/campus-social-de-l-universite-cheikh-anta-diop-les-etudiants-campent-encore-dans-les-couloirs
Campus social de l’université Cheikh Anta Diop : Les étudiants campent encore dans les couloirs
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