Après la fausse alerte à la bombe : Radisson reprend peu à peu des couleurs

L’accès à l’intérieur de Radisson relève du chemin de croix. Venus en masse pour couvrir la visite du ministre de l’Intérieur, les journalistes sont parqués à l’extérieur du réceptif. En attendant, la venue du patron des flics.  12h 45. Le cortège du ministre débarque. Zélés, les vigiles essaient d’interdire aux reporters l’entrée de l’hôtel. Ils refusent. Flanqué de ses collaborateurs, le ministre de l’Intérieur ordonne aux gardes de laisser les journalistes faire leur travail. 
Il y règne aussi un calme olympien. Les «clients» sont cloîtrés dans leurs chambres après la frayeur qu’ils ont connue dans la soirée du mardi. Casquette vissée sur la tête, un homme, de taille moyenne, confie sous le couvert de l’anonymat : «Les gens avaient peur. Et ils avaient évacué tout le monde de l’hôtel. Et je savais que l’alerte à la bombe n’était fondée sur aucune base solide pour justifier toute la perturbation d’hier (mardi). Les gens parlent trop. Ils auraient pu vérifier d’abord.» Alors que cette fausse alerte à la bombe avait installé la peur et la panique à l’hôtel avant-hier. Le Cynogroupe avec leurs chiens renifleurs, la Bip, le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign), les services secrets, etc. ont été déployés sur la Corniche Ouest de Dakar pour trouver l’engin explosif. En vain !

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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/apres-la-fausse-alerte-a-la-bombe-radisson-reprend-peu-a-peu-des-couleurs