Fast backlinks and Guest-post hosting
Les fortes pluies qui se sont abattues à Dakar dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 août ont engendré tristesse et désolation dans de nombreux quartiers déjà inondés. Des Parcelles Assainies, à Grand-Yoff en passant Castors ainsi que dans la banlieue le décor est le même: des populations pataugent, des véhicules et autres moyens de locomotion noyés, des rues et routes, tels de longs fleuves, sont devenues impraticables, entamant largement la mobilité des personnes.
Des maisons envahies par des eaux, des véhicules particuliers, transport en commun ou taxis engloutis par les eaux, des personnes obligées de procéder à de grands détours (même des voitures) ou de patauger, par endroits, pour se frayer un passage, des embouteillages monstres à hauteur du croisement de Cambérène (dans les deux sens) à Castors et Front de Terre, etc. C’était le décor hier, dimanche 9 août à Dakar. Beaucoup de quartiers se sont déjà réveillé sous les eaux.
Dans des quartiers visités, certaines maisons sont fortement envahies par les eaux, obligeant les propriétaires à recourir à toute sorte de récipients (seaux, bassines, bols, etc.) pour évacuer les eaux des domiciles. C’était un véritable calvaire doublé de tristesse et de désolation dans de nombreux quartiers de la capitale sénégalaise.
Les fortes pluies enregistrées la veille (la nuit de samedi à dimanche) et même dans la journée d’hier, sont passées par là.
Aux Parcelles Assainies (Pa), les fortes pluies ont rendu impraticable le tronçon principal qui va du croissement 22 à l’Eglise des Parcelles assainies. A hauteur de l’Unités 11, la route principale est inondée et il est impossible de se frayer un autre passage. Les véhicules ainsi que les usagers, procèdent par des détours dans le quartier. Selon un commerçant du marché de l’Unités 14, «l’assainissement fait défaut». Les égouts aussi. Les rares canalisations qui, en tant normal, ne résistent pas aux fortes eaux, ont, sous la forte pluie, déversé leurs contenus (les eaux usées) sur les rebords envahissant, de part et d’autre, les maisons environnantes.
A Grand-Yoff, le décor est le même notamment à la patte d’Oie où la situation est inquiétante. Des passagers sont pris en otage par les eaux de pluies. Les véhicules de transport en commun, n’avancent plus. La route est fortement envahie par les eaux. Conséquence, beaucoup étaient contraints de braver la pluie. Certains, en majorité les femmes se sont refugiées dans de moindres abris.
A hauteur de l’agence de la Senelec de Castors, la situation est intenable. Le constat est ahurissant. Sur place les eaux de pluies et les rejets des égouts, qui ont fini de transformer une partir du tronçon en un véritable bassin de rétention, dictent leurs lois. Les véhicules en partance pour les Hlm, Bourguiba, Fann ou Pikine etc. font le tour pour se retrouver du côté de la corniche des Hlm, en passant par Colobane pour après, remonter du côté des Hlm. La seule issue, c’était l’intérieur de la Sodida.
Le mal né de ces pluies diluviennes ne s’arrête pas là, au contraire, la liste des quartiers inondés est loin d’être exhaustive. En plus des Hlm, Ouagou Niayes, Gueule Tapée, Médina, les Almadies, Yoff Apecsy, Université Cheikh Anta Diop, en ont eu chacun, pour sa dose de calvaire même si c’est à des degrés différents. Quid de la grande banlieue à Guédiawaye, Pikine, Thiaroye, Yeumbeul, Malika, Keur Mbaye Fall, Keur Massar où la situation risque d’empirer.
En atteste, dans un bulletin transmis ce dimanche à l’Aps, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) annonce que des pluies sont attendues sur l’ensemble du territoire, notamment sur la façade ouest où des quantités assez importantes pourraient être enregistrées au cours des prochaines 24 heures. Dans le document, l’Anacim annonait également «une légère baisse des températures» sur une bonne partie du pays, avec des (températures) maximales diurnes variant entre 29° à Dakar et 35°C à Matam.
D’IMPORTANTS DEGATS ENREGISTRES LE CIMETIERE SAINT LAZARE ENVAHI PAR LES EAUX
Les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 août à Dakar ont causé d’importants dégâts. Une partie du mur du cimetière de Saint-Lazare s’est effondré et les eaux ont envahi les tombes. «Les eaux ont envahi les tombes aux environs de 9 heures du matin (hier). Et c’est vers 16 heures qu’elles ont libéré les lieux. Il y a eu plus de peur que de mal. Aucune tombe n’est endommagée puisque, dans leur grande majorité, elles ont été bien construites avec du ciment», a confié Ibou Djiba, gardien desdits cimetières.
Certaines autorités notamment locales ont effectué le déplacement sur place. «Le maire des Hlm vient de quitter les lieux. Il entend envoyer dès demain (aujourd’hui, Ndlr) une équipe pour une solution», nous a-t-il confié. Le mur s’est affaissé sur une longueur d’environ 20 mètres à l’extrême, du côté opposé au quartier général de l’Alliance pour la République (Apr).
source:http://www.sudonline.sn/dakar-sous-les-eaux_a_25817.html