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Les fortes précipitations qui se sont abattues dans la nuit du jeudi au vendredi dans la région de Diourbel ont causé beaucoup de dégâts dans la communauté rurale de Ngoye. Les premiers recensements effectués par le Conseil rural font état de plus de 200 maisons qui se sont effondrées, deux établissements scolaires rayés de la carte et des fils électriques aussi arrachés.
Joint par téléphone, Pierre Sène, 1er vice-président du Conseil rural, appelle au secours après avoir dressé un premier bilan.
«Il y a eu un vent violent qui est passé hier (jeudi) vers les coups de 20 heures. Beaucoup de maisons ont été endommagées. Il s’agit des villages de Nguèye-Nguèye, Ndimb, Ngascope, Baotane et Ngogiléme, tout est endommagé. Il y a des personnes qui n’auront pas où passer la nuit. J’ai vu une famille qui a tout perdu. On a recensé 200 maisons». «On demande à l’Etat et aux bonnes volontés d’intervenir parce qu’il y a des personnes qui ont tout perdu. Elles sont sinistrées et n’ont pas où passer la nuit. Nous demandons à l’Etat et aux bonnes volontés de venir en appui à ces populations sinistrées», lance Pierre Sène, le cœur gros.
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