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Jeu, Nov

JOURNEE MONDIALE DU THEATRE A DIOURBEL Les artistes et comédiens réclament le départ du directeur du centre culturel

Diourbel
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SénégalA Diourbel, le torchon brûle sérieusement entre les Hommes de culture et le directeur du centre culturel régional, Modou Mbaye. Et pour preuve, les artistes et comédiens de la région de Diourbel réunis au sein de l’Association des Artistes et Comédiens du Théâtre Sénégalais (Arcots) ont profité de la commémoration de la journée mondiale du théâtre ce week-end, pour battre le macadam à travers les rues, afin de réclamer le départ de ce dernier.

C’est loin d’être le parfait amour entre les membres de la cellule régionale de l’Arcots (Association des Artistes et Comédiens du Théâtre Sénégalais) de Diourbel et Modou Mbaye, directeur du centre culturel régional. Les artistes qui accusent ce dernier de semer la zizanie dans leurs rangs et de gestion gabégique, sont passés à la vitesse supérieure. Ils ont mis à profit la célébration de la journée mondiale du théâtre pour effectuer une marche à travers les différentes artères de la commune de Diourbel, pour exiger du ministre de la culture le départ de Modou Mbaye. « Nous exigeons le départ du directeur du centre culturel régional de Diourbel qui n’a qu’un seul but à travers les actes sombres qu’il entreprend : nous diviser afin de mieux régner. En plus de se remplir les poches sur notre dos, Modou Mbaye, le directeur du centre culturel ne cesse de semer la zizanie entre les artistes et comédiens du Baol. Il est le seul directeur du centre culturel à loger dans le centre en s’adjugeant le logement du gardien », explique avec amertume El Hadj Mor Keita, porte-parole du bureau régional de l’Arcots. Et notre interlocuteur d’ajouter « cette situation ne va pas perdurer puisque nous avons décidé de saisir le ministre de la culture et toutes les autorités de la région de Diourbel. C’est un combat que nous allons mener quoi qu’il nous en coûte ». Nos tentatives de joindre le directeur du centre culturel, Modou Mbaye, ont été vaines.
 
Gora KANE 
SOURCE : LAS QUOTIDIEN