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Jeu, Nov

Promotion de l’alphabétisation : Le choix des opérateurs dénoncé

Diourbel
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Le Comité régional de développement axé sur l’alphabétisation, tenu hier à Diourbel, a été un moment fort de plaidoyer pour ce secteur qui est plombé par plusieurs contraintes. 

Le député Oumar Diakhaté a déploré hier à Diourbel la modicité du budget accordé au secteur de l’alphabétisation. «Sur un budget de 370.742.561.060 F Cfa en 2015, la part réservée à l’alphabétisation est trop petite. 

Elle est de 1,5 milliard. Ce qui n’est pas juste parce qu’un pays ne peut pas se développer avec des langues importées. Il faudra que la donne change», déplore-t-il. A la suite du parlementaire, Saër Ndao, préfet du département de Diourbel, regrette que «le programme d’alphabétisation pose véritablement problème. Mais, le réel problème existe dans le choix des acteurs. Au niveau des acteurs, il y a des opérateurs et des formateurs. Depuis qu’on a commencé à coupler l’alphabétisation avec des activités génératrices de revenus, on a commencé à avoir n’importe quel type d’opérateurs». Il ajoute : «Finalement, ce n’est plus des opérateurs, mais ce sont des commerçants qui sont là. Et ce sont eux qui capotent et chapeautent tout le système. Il faut d’abord revoir le choix des acteurs.» Le préfet n’a pas manqué de suggérer «au Secrétariat d’Etat de faire une meilleure prise de main de ce sous-secteur parce que c’est votre prérogative. L’alphabétisation, c’est un programme d’enseignement. Quand j’ai suivi l’exposé de l’Inspecteur d’académie, cela a conforté l’idée que j’avais sur le Palam parce qu’il ne peut pas être un programme isolé.» Conscient de l’impact de l’alphabétisation dans le développement, il suggère des pistes de réflexion : «Ce que fait le Palam doit être répertorié comme le font les services déconcentrés que sont l’Ief et l’Ia. Mais chaque fois, quand l’Ia nous dit qu’il n’a pas de données disponibles ou qu’il n’a rien sur le Palam là, c’est grave. Il n’y a pas d’articulations donc entre ces programmes. Que tous les programmes d’alphabétisation soient adossés au niveau du secrétariat d’Etat.» 

Répondant aux interpellations des participants, Ndèye Nam Diouf, directrice de l’Alphabé­tisation et des Langues nationales, pense que les choses vont «aller mieux et qu’il y aura des changements profonds dans le secteur de l’alphabétisation». Elle a annoncé le Programme d’éducation de base de 10 ans, piloté par l’ancien ministre Mamadou Ndoye, qui va couvrir toutes les écoles. Les collectivités locales seront impliquées dans ce processus. «On va appuyer financièrement les collectivités locales. Je pense que sous peu, ces problèmes évoqués seront derrière nous», annonce Ndèye Nam Diouf. Gana Sène Inspecteur d’académie de la région de Diourbel évalue l’Education de base des jeunes et des adultes (Ebja) : «Pour une région qui peine à mettre en valeur toutes ses potentialités économiques, culturelles et humaines, l’Ebja devrait être érigée en sur priorité pour surmonter les handicaps de développement liés à l’absence d’une offre éducative adaptée et suffisante, bâtie autour des réalités du milieu.»

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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/promotion-de-l-alphabetisation-le-choix-des-operateurs-denonce