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Jeu, Nov

LIBASS HANNE, JOURNALISTE, CHARGÉ DES QUESTIONS D'ENVIRONNEMENT : «Personne n'oserait imaginer qu'on prenne les eaux usées de Diourbel pour les verser à Touba»

Diourbel
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Le journaliste Libass Hanne, qui est chargé des questions liées à la protection de l'environnement, a mis en exergue la proximité du déversoir incriminé avec le mausolée du premier Khalife de Baye Lahi, Seydina Issa Lahi, pour mieux justifier le refus de Cambérène de voir le projet d'extension du canal se réaliser.

LIBASS HANNE, JOURNALISTE, CHARGÉ DES QUESTIONS D'ENVIRONNEMENT : «Personne n'oserait imaginer qu'on prenne les eaux usées de Diourbel pour les verser à Touba»
«Le mausolée du premier Khalife de Mame Limamou est à quelques mètres de la mer et les odeurs nauséabondes sont même perceptibles à l'intérieur du mausolée. Il nous est difficile de pouvoir entretenir un minimum de sainteté autour de ce mausolée», a expliqué M. Hanne avant de faire remarquer que «personne n'oserait imaginer qu'on prenne les eaux usées de Diourbel pour les verser à Touba. Ou bien qu'on déverse les eaux usées de Thiès sur Tivaouane». «Pourquoi donc, se demande-t-il, on ose prendre les eaux sales de Dakar et les relâcher sur Cambérène, fief des Layènes ? Il est évident que le Khalife n'est pas d'accord du tout.
 Parce que c'est une offense pour nous. Une grande offense même. Il y a une erreur qui a été faite, il faut qu'il essaie de l'effacer ailleurs qu'ici. Déjà, on a eu tellement de problèmes ! » Ce dernier a toutefois laissé entendre qu'il y a des solutions de sortie de crise. Au chapitre de ces solutions que Cambérène propose comme alternative à ce projet très contesté, le Pr Arona Ndoffène Diouf a décliné deux pistes pour résoudre définitivement ce problème dans l'apaisement. Selon le Pr Diouf, il faut que l'Etat s'engage juridiquement à « atténuer d'ici à 5 ans le déversement des eaux usées en ramenant le volume de 9000 m3 à 2000 m3». Il faut également contraindre les autorités publiques au respect des normes de déversement des eaux usées dans la mer, à au moins 5 km de profondeur dans l'océan. Et pour veiller au respect de ces normes, ce dernier a offert un laboratoire ambulant d'analyse aux habitants de Cambérène. 

D. DIOP 
Source Le Populaire