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XIBAR.NET (Dakar, 28 Avril 2010) - C’est probablement parce qu’il devinait le discours de vérité qu’allait tenir le Khalife de Darou Khoudoss et dernier fils du 1er Khalife général des Mourides,sur terre, que le président Wade s’est gardé d’envoyer une délégation gouvernementale aux journées culturelles dédiées à Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, fils aîné de Serigne Touba ; tant son discours résume les préoccupations des populations, leurs attentes et leurs sentiments à l’égard de nos dirigeants et du régime. C’est dire que Diourbel a regardé samedi dernier le Sénégal en face.
Serigne Ahmadou Makhtar Mbacké est l’actuel Khalife de Darou Khoudoss ; c’est-à-dire de la famille du premier khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké. Il est pour la famille de ce fils aîné de Serigne Touba, ce que le regretté Serigne Saliou Mbacké représentait pour les Mourides, en tant que dernier fils, sur terre, du fondateur de leur confrérie. Car, Serigne Ahmadou, comme on le surnomme affectueusement, est le dernier fils vivant de Serigne Moustapha Mbacké. Un tel homme, quand il parle, ne peut être qu’écouté. Il ne peut en conséquence que s’en tenir à la vérité, seulement la vérité et rien que la vérité. C’est ce qui fait que son discours à l’occasion des premières journées culturelles dédiées au premier Khalife général des Mourides, samedi dernier à Diourbel, fait la fierté des talibés et des Musulmans, en général.
Tous ont bu et gravé ses paroles. Serigne Ahmadou Makhtar a apostrophé « ceux qui dirigent », pour leur rappeler qu’il en est ainsi, parce que « le peuple l’a voulu ». . C’était pour préciser que « l’argent » qu’ils gèrent est « celui du contribuable » sénégalais. Ces précisons faites, le Khalife de Darou Khoudoss, a dressé le profil du « bon dirigeant ». c’est celui « qui accepte d’avoir faim pour donner à manger à ceux qu’il a la charge de diriger ». Le bon dirigeant, c’est, aussi, celui qui n’hésite pas à « se dévêtir pour habiller son peuple ». Le bon dirigeant, c’est, encore, celui qui n’a pas peur « d’avoir soif quand le peuple boit à satiété ». Le bon dirigeant est, également, celui qui montre l’exemple » dans l’application des régles qui régissent la vie en société. C’était pour inviter les dirigeants à ne pas se « partager les richesses que génèrent les efforts de chacun » ; à plus forte raison les « accaparer » pour lui et sa famille.
Une véritable leçon de science politique. Un cours magistral de science économique et de bonne gouvernance, qui ferait honte au président Wade et à ses acolytes. Car, ils rament à contre-courant des enseignements du marabout. Une déviation qui pourrait leur être fatale, parce que le marabout a parlé et a été entendu par des millions de disciples. Il s’y ajoute que son discours a fait le tour du pays, comme une traînée de poudre. Avec la magie de l’Internet, la diaspora sénégalaise, et mouride, en particulier, se l’est approprié. Le sort en est, donc, jeté !
SOURCE : XIBAR
Tous ont bu et gravé ses paroles. Serigne Ahmadou Makhtar a apostrophé « ceux qui dirigent », pour leur rappeler qu’il en est ainsi, parce que « le peuple l’a voulu ». . C’était pour préciser que « l’argent » qu’ils gèrent est « celui du contribuable » sénégalais. Ces précisons faites, le Khalife de Darou Khoudoss, a dressé le profil du « bon dirigeant ». c’est celui « qui accepte d’avoir faim pour donner à manger à ceux qu’il a la charge de diriger ». Le bon dirigeant, c’est, aussi, celui qui n’hésite pas à « se dévêtir pour habiller son peuple ». Le bon dirigeant, c’est, encore, celui qui n’a pas peur « d’avoir soif quand le peuple boit à satiété ». Le bon dirigeant est, également, celui qui montre l’exemple » dans l’application des régles qui régissent la vie en société. C’était pour inviter les dirigeants à ne pas se « partager les richesses que génèrent les efforts de chacun » ; à plus forte raison les « accaparer » pour lui et sa famille.
Une véritable leçon de science politique. Un cours magistral de science économique et de bonne gouvernance, qui ferait honte au président Wade et à ses acolytes. Car, ils rament à contre-courant des enseignements du marabout. Une déviation qui pourrait leur être fatale, parce que le marabout a parlé et a été entendu par des millions de disciples. Il s’y ajoute que son discours a fait le tour du pays, comme une traînée de poudre. Avec la magie de l’Internet, la diaspora sénégalaise, et mouride, en particulier, se l’est approprié. Le sort en est, donc, jeté !
SOURCE : XIBAR
