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Le collectif national des daaras modernes du Sénégal plaide pour la mise en place de l’Ordre des daaras pour une réglementation de l’enseignement coranique sur l’étendu du territoire national. Le Président du collectif national des daraas modernes du Sénégal, Serigne Omar Tandian, s’exprimait à l’occasion de la rencontre organisée hier, mardi 26 décembre, au Conseil départemental de Diourbel par la plateforme pour la promotion des droits humains relative au projet de loi portant statut des daaras.
«Engagement citoyen pour mettre fin à la mendicité forcée des enfants, élus locaux mobilisons-nous pour l’application effective de la loi contre l’exploitation des enfants», c’est autour de ce sujet de réflexion que la plateforme pour la promotion des droits humains sur le projet de loi portant statut des daaras a invite les religieux et élus locaux de Diourbel. Le président du collectif national des daraas modernes du Sénégal, Serigne Omar Tandian, qui a pris part à la rencontre, pense qu’il faut une réglementation du secteur des daaras. «Nous devons nous organiser pour lutter contre les soi-disant ‘’Serignes Daaras’’.
Les pharmaciens sont organises en ordre, nous aussi devons avoir notre ordre pour pouvoir lutter contre les dérives notées dans l’enseignement coranique», a-t-il martelé. Et de poursuivre: «il faut s’organiser pour lutter contre ceux qui se disent ‘’Serigne Daraas’’ pour éviter que des individus malintentionnés abusent des enfants. Les droits des enfants doivent être respectés. Il faut que les populations dénoncent ces genres de pratiques. Il faut que l’Etat les accompagne dans l’organisation du secteur.»
Le coordonnateur de la plateforme pour la promotion des droits humains, Mamadou Wone, estime que le contenu de cette loi comprend une disposition sur la réglementation du daara, sur l’interdiction de la mendicité. Il est également exigé de mettre les enfants dans des conditions d’hygiène, dans des conditions de sécurité. En Dehors de l’enseignement coranique, il faut prévoir des passerelles avec l’école classique et la formation professionnelle, mais aussi la possibilité d’être éligible aux fonds publics.
Et d’ajouter: «il est inadmissible qu’en 2017 des enfants meurent dans un daara pour une histoire de bougie. Il faut arrêter cela. Et, c’est l’Etat qui doit poser des actes d’autorité. Il faut réglementer les daaras, en impliquant dans la réglementation les associations de maitres coraniques. Comme ce qui s’est passé à Diourbel, on ne doit pas permettre à n’importe qui de recevoir des enfants sous le prétexte qu’on leur donne une éducation religieuse et violer ces enfants-là. On se souvient de ce soi-disant enseignant coranique qui a été interpelle au sous quartier Keur Serigne Mbaye Sarr puis jugé par le Tribunal de grande instance de Diourbel il y a de cela une semaine pour avoir abusé de 5 garçons.»
source:http://www.sudonline.sn/le-collectif-national-des-daaras-modernes-pour-la-creation-d-un-ordre-_a_37677.html