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Les responsables de la Génération du concret du département de Diourbel ne parlent plus le même langage depuis quelques semaines. Les souteneurs de Karim Wade ont consommé la scission et s’échangent désormais des propos très durs. Pendant ce temps, les libéraux sont aphones, alors que Benno est en roue libre. Telle est la situation politique à Diourbel.
La Génération du Concret (Gc) de Diourbel a volé en éclats depuis quelques semaines. Sur le terrain, deux tendances se font face et sont animées respectivement par Dibocor Ngom et Abdou Ndiaye. Des responsables de l’entourage de Karim Wade ont essayé de jouer aux pompiers en se proposant d’éteindre le feu dans leurs rangs. Ils ont reçu en audience le camp du second nommé pour tenter de recoller les morceaux et sauver ce qui peut encore l’être. Abdou Ndiaye confirme cette rencontre qui a eu lieu «dans le Cabinet de Karim Wade pour tenter de nous réconcilier», révèle-t-il. Mais la médiation n’a pas encore porté ses fruits. «La Fédération de la Génération du concret qui regroupait tous les mouvements favorables à Karim Wade dans le département n’existe plus dans le département de Diourbel. Nous, qui étions la frange la plus représentative, avons quitté», avait clamé Abdou Ndiaye quelques jours après avoir claqué la porte.
Dibocor Ngom, jusque-là responsable départemental de la Gc de Diourbel, minimise ce départ d’Abdou Ndiaye et Cie. «Aujourd’hui, la Gc existe à Diourbel et se porte bien. Nous continuons de travailler et de nous massifier tout en occupant le terrain politique au niveau de la commune et du département de Diourbel», tente d’expliquer Dibocor Ngom, qui se targue d’avoir derrière lui «plus de 21 000 militants répartis dans des secteurs».
L’opération reconquête de Diourbel, perdue pendant les élections locales du 22 mars dernier, risque d’être ardue. Le Pds est amorphe depuis cette défaite et les querelles de clocher et cette guerre de positionnement à la Gc vont rendre la mission difficile, voire impossible. Ajouté à cela l’absence de réalisation du régime de Wade en faveur de la région de Diourbel.
Le programme «Spéciale indépendance 2007», promis par le chef de l’Etat, n’a pas connu un début d’exécution. Abdou Ndiaye, animateur d’une tendance de la Gc à Diourbel, est catégorique : «Il faut que le Président de la République nous aide en réalisant quelques infrastructures avant 2012.» Pendant ce temps Benno étale ses tentacules et récupère les poches qui le résistaient.
Mouhamed Joe DIOP
Source L'Observateur
Dibocor Ngom, jusque-là responsable départemental de la Gc de Diourbel, minimise ce départ d’Abdou Ndiaye et Cie. «Aujourd’hui, la Gc existe à Diourbel et se porte bien. Nous continuons de travailler et de nous massifier tout en occupant le terrain politique au niveau de la commune et du département de Diourbel», tente d’expliquer Dibocor Ngom, qui se targue d’avoir derrière lui «plus de 21 000 militants répartis dans des secteurs».
L’opération reconquête de Diourbel, perdue pendant les élections locales du 22 mars dernier, risque d’être ardue. Le Pds est amorphe depuis cette défaite et les querelles de clocher et cette guerre de positionnement à la Gc vont rendre la mission difficile, voire impossible. Ajouté à cela l’absence de réalisation du régime de Wade en faveur de la région de Diourbel.
Le programme «Spéciale indépendance 2007», promis par le chef de l’Etat, n’a pas connu un début d’exécution. Abdou Ndiaye, animateur d’une tendance de la Gc à Diourbel, est catégorique : «Il faut que le Président de la République nous aide en réalisant quelques infrastructures avant 2012.» Pendant ce temps Benno étale ses tentacules et récupère les poches qui le résistaient.
Mouhamed Joe DIOP
Source L'Observateur
