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Violence basée sur le genre à Ziguinchor et Sédhiou les grossesses et les mariages, obstacles majeurs à la scolarisation des filles

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 Présentée hier, mercredi 13 juin, l’étude menée par le Forum des éducatrices africaines (Fawe) sur les violences basées sur le genre dans les académies de Ziguinchor et de Sédhiou, montre que les obstacles au maintien des filles à l’école restent les grossesses précoces ou non désirées, les mariages précoces et ou forcés, les travaux domestiques et la pauvreté. Dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre, le Forum des éducatrices africaines (Fawe) en partenariat avec Equal Masures, a réalisé une étude dans les académies de Ziguinchor et de Sédhiou pour la période 2017/ 2018. L’étude repose sur la situation de la violence basée sur le genre, le niveau de mise en œuvre de la loi scolaire de 10 ans  et la lettre circulaire sur la gestion des grossesses en milieu scolaire. 


 
Les résultats obtenus démontrent que les obstacles du maintien des filles à l’école sont essentiellement liés aux grossesses précoces ou non désirées, aux mariages précoces ou forcés, aux travaux domestiques et à la pauvreté des familles.  D’après cette étude, 61.5% des élèves et 42.9% des professeurs ignorent la loi sur l’obligation scolaire de 10 ans. « La loi sur l’obligation scolaire et la lettre circulaire sur la gestion des grossesses en milieu scolaire sont méconnues par la majorité des élèves et professeurs », explique la consultante Madame Ndeye Oumou Khaïry Sall Diouf. C’est tout le contraire, selon elle, « des parents d’élèves interviewés connaissent les textes ».
 
Ainsi pour lutter contre les violences basées sur le genre, des recommandations ont été faites en direction des ministères, des établissements et de la communauté. Les recommandations consistent à intégrer l’approche genre dans les curricula au niveau du ministère de l’Education, mettre en place des cellules de veilles et d’alerte contre les violences dans les écoles, la création des cellules d’écoute et de conseil pour les victimes des violences. L’étude juge pertinente aussi l’élaboration de la charte de non-violence à afficher dans les écoles.
 
A l’endroit de la communauté, des campagnes de sensibilisation sur les dangers de la violence et des rencontres dans les quartiers, pour parler des violences faites aux filles, ont été proposées. Le FAWE vise à maintenir le plus longtemps possible la jeune fille à l’école et à contribuer à l’application de la loi scolaire de dix ans et la circulaire sur les gestions des grossesses.

 

source:http://www.sudonline.sn/les-grossesses-et-les-mariages-obstacles-majeurs-a-la-scolarisation-des-filles_a_39920.html