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La campagne d’activisme qui a démarré le 25 novembre 2018 a pris fin le 10 décembre dernier. Elle aura duré 16 jours durant lesquels les acteurs de la santé se sont fortement activés pour mettre un terme, de manière définitive, aux violences basées sur le genre. Cela entre dans le cadre du Programme Santé/USAID qui couvre les régions de Saint-Louis et Matam. Cette campagne fut marquée par deux grandes dates rappelées par le Coordonnateur du Bureau régional du Programme Santé/USAID, Dr Alassane Wellé. “La journée du 25 novembre a coïncidé avec la journée de lutte contre les violences basées sur le genre, et celle du 10 décembre a coïncidé avec la célébration de la journée des droits humains”, renseigne-t-il.
L’activité fut menée en étroite collaboration entre les responsables du projet USAID/NEEMA, ceux des régions médicales, des membres de la société civile ainsi que certains démembrements de l’État. Le but est de sensibiliser les communautés afin qu’elles comprennent l’urgence de faire cesser les violences basées sur le genre. “Il est grand temps que les violences basées sur le genre cessent et, ce, quelles que soient celles faites à l’endroit des filles ou des femmes”, a laissé entendre Dr Alassane Wellé de l’USAID, plaidant aussi pour que “ces violences ne restent pas impunies.
D’où ce dialogue communautaire tenu dans les locaux de l’Espace Jeunes de Saint-Louis et qui a vu la participation des groupements de femmes, de jeunes et adolescents, des “bajenu gox”. Ceci, afin que tout le monde soit sensibilisé par rapport aux violences basées sur le genre et qui devraient cesser, selon les responsables du Programme Santé de l’USAID.
En effet, le Projet USAID/NEEMA est composé d’un consortium d’ONGs, au nombre de sept (7), œuvrant dans le secteur de la santé et qui s’activent dans sept régions de concentration que sont Saint-Louis, Matam, Diourbel, Sédhiou, Kolda, Tamba et Kédougou.
