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Le débat sur l'entretien et à la protection des cimetières de Saint Louis continue encore d’alimenter les causeries dans la capitale du nord.
Aussi bien pour ceux de Thièm et de Thiaka Ndiaye, situés dans la Langue de Barbarie à l'entrée du célèbre quartier de l'hydrobase et ceux de Marmiyal coincé entre le foirail de moutons de Darou, le village artisanal, les services régionaux du Cadastre, Impôts et Domaines dans le faubourg de Sor.
Le spectacle qui s’offre à nos yeux est désolant. Une grande partie des murs de clôture de ces lieux de repos eternel se sont effondrés depuis plusieurs mois déjà et jusqu’à présent aucune initiative n’a été prise pour les remettre sur pied. Sur la route qui mène vers le quartier de l'hydrobase, le voyageur qui passe dans cette direction ne peut rester insensible face à ce décor qui s’offre à ses yeux : « Les cimetières de Thième et Thiaka Ndiaye sont à ciel ouvert pour avoir perdu une grande partie de leur mur de clôture et cela aussi bien du coté de la route que sur le cote opposé situé aux abords de la mer qui n'ont presque plus de murs de clôture ».
Le même scenario est constaté lorsque l’on débarque dans le faubourg et qu’on souhaite aller souffler des prières sur les tombes de nos parents et autres êtres chers qui nous ont quitté, on est tenté de se poser la question de savoir comment un endroit aussi sacré peut il être traité de la sorte. Et pourtant, ce sont ces lieux qui aujourd’hui hébergent et offrent le repos eternel à des saints, des érudits de l’islam, des figures emblématiques de la ville tricentenaire de Saint-Louis et autres preux devanciers qui ont marqué d'une pierre indélébile la vieille cité, l'ancienne capitale de l'Afrique Occidentale Française longtemps considérée comme un centre d'excellence, de téranga et du bon goût.
Le cimetière de « Thiaka Ndiaye » offre un spectacle où l’on découvre des tombes hérissées de piquets de bois ou de fer, recouvertes de filets de pêche qui, à l'origine, étaient l'unique moyen de protéger les sépultures contre les chacals et les chiens errants.
Tout individu qu’il soit chrétien ou musulman se doit d’avoir une pensée pieuse pour ces morts et se rappeler à tout instant ces endroits sacrés vont être nos dernières demeure tôt ou tard.
Aujourd’hui, de l’avis de beaucoup de Saint –louisiens, quelque chose doit être fait a l’endroit des cimetières de la Commune en ce sens qu’ils constituent un lieu de recueillement.
Ces cimetières, non seulement, ne doivent pas faire l'objet de profanation, mais être plutôt l’une des principales préoccupations des populations qui doivent constamment s’atteler à veiller sur leur entretien et leur protection.
Elles se doivent également d’exhorter à tout moment les autorités municipales pour une réhabilitation régulière de ces endroits sacrés et protéger leurs « occupants » contre les chiens errants et les raz-de-marée.
Auteur: Cheikh FALL (Saint-Louis)
SOURCE : SUNUnews