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Depuis hier, à la Promenade des Thiessois, en plein cœur de la capitale du rail, ont débuté les journées scientifiques, sportives et culturelles de l’université de Thiès. Cette première édition, qui a convié tous les acteurs de la chaîne de l’agriculture sénégalaise, se veut un espace d’échanges à la fois participatifs et fructueux.
Pour un coup d’essai, ça frise le coup de maître. L’université de Thiès voit les choses en grand et pour ses journées scientifiques, sportives et culturelles, elle a pris ses quartiers à la Promenade des Thiessois. L’espace, qui accueille la cérémonie, les différents panélistes ainsi que leurs différentes communications, a l’effervescence d’une ruche. A la base, il s’agit, en marge de cette manifestation, de plancher efficacement sur le thème : «Agriculture et sécurité alimentaire au Sénégal : enjeux et perspectives pour le Sénégal.»
Pour le Dr Moussa Fall du Snrasp, la prise en charge par l’université de Thiès d’une telle problématique coule de source : «L’université de Thiès a été formée avec la base de l’Ecole nationale d’agriculture (Ensa), elle a choisi comme thème l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire parce qu’on le dit et on le répète, l’agriculture est le moteur du développement. Ces journées vont permettre aux spécialistes de voir les problèmes et de trouver des solutions. On veut harmoniser, faire des échanges et avoir des équipes collaboratives parce que le président et le gouvernement ont, avec la loi d’orientation agro-sylvopastorale, esquissé ce qu’on appelle le système national de recherches agricoles et agroalimentaires.» Pendant trois jours, plusieurs thèmes, sous-thèmes jalonnés de problématiques seront passés en revue. Ils vont de l’enseignement, à la recherche en passant par le développement en agriculture. Ils intègrent également la question du développement de l’agriculture sénégalaise et subséquemment l’identification des formes d’exploitation pour une agriculture performante depuis la production, la transformation jusqu’à la consommation. A côté, l’équation de la maîtrise de l’eau est soulevée.
Mais l’urgence de l’heure définie par les scientifiques se lit ainsi : «On a besoin d’agriculteurs modernes.» A côté d’autres questions sont formulées : «Est-ce que la formation universitaire est pertinente pour former des agriculteurs? Est-ce qu’il ne faut pas voir d’autres formes de formation ?» Dans les rapports présentés en prime time, il résulte qu’on forme beaucoup plus de cadres supérieurs que de cadres intermédiaires. Sous un autre registre, les universitaires et les chercheurs ont posé la question de l’impact des changements climatiques au Sénégal ainsi que la nécessaire consolidation du dispositif de certification du système semencier national par le contrôle au champ de l’éthique et au laboratoire de la déontologie. Mais pour le Pr Baydallaye Kane, recteur de l’université de Thiès, «le fait le plus marquant de cette édition sera incontestablement la venue à l’université de Thiès, le vendredi 10 juin du président de la République.»
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/31407-agriculture-s%C3%A9curit%C3%A9-alimentaire-au-s%C3%A9n%C3%A9gal--l%E2%80%99universit%C3%A9-de-thi%C3%A8s-m%C3%A8ne-le-combat
AGRICULTURE - Sécurité alimentaire au Sénégal : L’université de Thiès mène le combat
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