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Né en 1890 dans le village de Keur Samba ou Daga Malick, comme le confirment certains, en tout cas à proximité de Karang, à la frontière avec la Gambie, le deuxième Khalife de Mame El Hadji Abdoulaye Niasse, après la disparition de ses aînés El Hadji Babacar Niasse en 1937 et El Hadji Aminata Niasse, Mame Cheikhou Oumar Niasse a été célébré vendredi à Kaolack.
Outre la large fenêtre que certains orateurs avaient ouverte sur la vie et l’œuvre de cet homonyme du vénéré Cheikh Oumar Foutiyou Tall, un enseignant émérite, le cercle familial a désigné, cette année, la famille de son frère cadet feu Mame Cheikh Tidiane Niasse comme marraine d’honneur de l’édition 2018. Comme pour sauvegarder les relations qu’entretenait Mame Cheikhou Oumar avec ses parents, amis, frères, aînés ou anciens élèves et magnifier surtout l’unité qui existe entre ces deux familles.
Très tôt après son apprentissage du Coran, Mame Cheikhou Oumar, alors âgé de 18 ans, commençait déjà à soutenir son père dans l’enseignement du Livre Saint dans une école où il avait en charge un grand nombre d’apprenants. Dans tous les villages qu’ils ont parcourus ensemble, Kossi, Taïba Bitéyène, et même à Fès au Maroc, les rapports entre maître et son suppléant se confirmaient de plus en plus et finissaient par une complicité réputée partout sur le territoire. Jusqu’à la disparition de son père, en 1922, Mame Cheikhou Oumar était dans cette logique et n’a jamais lésiné sur ses fonctions de cultivateur. Puisque, pour ce natif de Keur Samba ou Daga Malick, l’enseignement coranique a toujours constitué une option à laquelle il fallait solliciter des prières au Bon Dieu, il a passé toute sa vie durant à exercer ce métier et former d’imminents intellectuels dont le célèbre prêcheur Oustaz Moustpha Guèye et son frère Cheikh Ahmeth Tidiane Niasse.
Ses relations avec ce dernier sont visiblement lointaines. Pour la première fois elles ont été scellées lors d’un voyage à Fès. Ce jour-là, son père, El Hadji Abdoulaye Niasse, lui proposait de l’accompagner, lui et l’une des épouses du nom d’Aminata Guèye, laquelle était d’ailleurs invitée pour aller solliciter et recueillir des prières auprès du fondateur de leur “Tarikha” (confrérie), Cheikh Ahmeth Tidiane Cherif, après de nombreuses années de mariage sans enfant. Quelques mois après leur retour au pays, la dame Aminata Guèye donne ainsi naissance à un garçon qui portera plus tard le nom de Cheikh Ahmeth Tidiane Niasse. Des années se sont écoulées, et au moment où le jeune Cheikh Ahmeth Tidiane Niasse atteignit en âge d’aller apprendre le Coran, il fut aussitôt confié à ce maître qui, 50 ans après, a fait de lui, un homme de savoir, un enseignant, un guérisseur, mais aussi (le prochain) imam de la Zawiya de Léona Niassène, au courant des «années 70» (1970) début «80».
source: https://www.sudonline.sn/la-famille-se-souvient-de-son-enseignement-et-ses-relations_a_42427.html