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L’évêque de Kaolack, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a soutenu, mercredi lors de la messe de l’Assomption, que ‘’celui qui tue un homme au nom de Dieu porte atteinte à Dieu’’, qui s'est exprimé sur la crise au Mali.
‘’Personne n’a le droit de tuer son prochain au nom de Dieu car cela reviendrait à porter atteinte à notre créateur’’, a dit Monseigneur Ndiaye qui présidait l’office à la Cathédrale Saint-Théophile de Kaolack en présence de nombreux fidèles.
‘’Il est inadmissible d’exercer une violence sur quelqu’un parce que tout simplement il ne partage pas votre foi ou qu’il a une autre idée de la vie'', a relevé Monseigneur, appelant ''au respect mutuel, parce que le monde est assez vaste pour que chacun puisse célébrer sa foi de manière tout à fait libre’’.
Le Mali est en proie à une crise poitico-militaire depuis le renversement du régime du président Amadou Toumani Touré, le 22 mars dernier, par un coup d'Etat militaire.
Ce coup d'Etat a précipité la chute du nord du Mali aux mains des islamistes qui appliquent la Charia. La presse internationale a fait état récemment d'un présumé voleur à qui on a coupé la main en application de la loi islamique.
Les trois grandes villes et régions administratives du nord du Mali – Tombouctou, Kidal et Gao – qui représentent plus de la moitié du territoire de cet immense pays du Sahel – sont occupées par les islamistes armés depuis fin mars.
Ils en ont évincé la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) qui avait lancé l’offensive avec eux en janvier. Leur objectif est d’imposer la charia à tout le pays.
SOURCE: APS