Fast backlinks and Guest-post hosting
Le processus de mue du Parti démocratique sénégalais (Pds) en Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl) va bon train dans la région de Kaolack. Le passage des superviseurs et commissaires politiques libéraux dans les trois départements du Saloum, contrairement au Sine, s'est déroulé dans un calme plat. Une accalmie qui n'en cache pas moins de rudes rivalités entre responsables, notamment dans le chef-lieu de région, Kaolack, et le Rip. À Guinguinéo, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye n'a pas de souci à se faire.
Nioro : Les «concrétistes» rentrent dans les rangs
L'ancien édile de Rufisque, Ndiawar Touré, désigné pour superviser le processus de mue du Pds en Pdsl dans le Rip, s'en est plutôt bien sorti. Une entame pacifiée en partie avec la décision des principaux animateurs de la «Génération du concret» de rentrer dans les rangs. «Nous avons reçu une note de notre leader nous demandant de prendre part aux opérations de vente des cartes du Pdsl, avec l'ambition d'en être les actionnaires majoritaires», précise Mamadou Kébé dit Bass, pourtant Secrétaire administratif de la Fédération libérale du Rip. Une nouvelle donne confirmée par le meeting unitaire tenu à Darou Seco, à l'initiative de la tête de liste majoritaire de Rewmi, Djim Momath Bâ, en alliance avec Lamine Bâ, fondateur de la «Nouvelle conscience politique» (Ncp), qui s'est toujours réclamé du camp de Karim Wade.
Le positionnement des «concrétistes» est plutôt bien accueilli par les responsables de l'instance fédérale. «Si nous voulons réélire le président Wade en 2012, le maître-mot doit être l'unité», soutient Amadou Matar Bâ, président de la Fédération. «L'ouverture de notre parti à d'autres formations politiques postule une unité en notre sein. Rien n'est de trop à cette fin», analyse, pour sa part, Abdoulaye Diatta de Keur Madiabel. Un discours consensuel qui risque de voler en éclats devant le choc des ambitions. D'autant que, de nouveaux venus, comme Abass Bâ de Wack-Ngouna, veulent se faire une place au soleil. Il faut également relever le fait que les zones rurales amenées par Majmouth Diop ambitionnent de prendre leur revanche sur l'Histoire.
Kaolack : Le département prend le pouvoir
Un fait politique n'a pas dû échapper à la sagacité du vieux briscard qu'est le ministre Ousmane Ngom, en week-end à Kaolack, dans une salle du Cdeps plein à craquer. Les responsables libéraux du département, à l'image de Mame Samba Ndiaye de Ndoffane, Directeur général de la Société d'infrastructures et de réparation navale (Sirn), le Dr Macoumba Diouf, Conseiller technique N°1 du ministre de l'Agriculture, et le député El Hadji Malick Guèye, tous deux de Latmingué, à travers leurs partisans, ont impressionné par leur mobilisation. Alors que, dans la commune, à l'exception du ministre Ndèye Khady Diop et de Mme Diouck Mbaye, les autres dirigeants ont fait preuve de discrétion. Une démonstration de force annonciatrice de bouleversements dans le leadership de la Fédération ? Me Ousmane Ngom, qui a averti que rien ne peut l'impressionner, parce qu'il «a tout vu en politique», a certes mis un bémol à l'ambition des responsables des zones rurales de prendre le pouvoir, mais il ne pourra occulter la réalité du terrain. «Les superviseurs sont comme des arbitres qui sont venus nous fixer les nouvelles règles du jeu. C'est à nous d'affiner nos stratégies pour sortir vainqueur de cette compétition à l'interne», explique le Dr Macoumba Diouf. La réunification de la Fédération va certainement intensifier la rivalité entre libéraux du département et ceux de la Commune.
Guinguinéo : Le Premier ministre en taille patron
Superviseur désigné du département de Guinguinéo, la députée Gnagna Touré a dû apprécier la disponibilité du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. En dépit d'un calendrier chargé, le maire de ladite localité a personnellement assisté au lancement de l'opération de vente des cartes du Pdsl dans sa circonscription. Un département qu'il a remporté lors des Locales de 2009, à l'exception des Communautés rurales de Mboss et de Mbadakhoune. Reste pour le Premier ministre à assurer le leadership de la région de Kaolack.
Source : LE POPULAIRE