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L’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm), qui demande à être associée à la gestion du centre de prise en charge de Kaolack, a obtenu le soutien d’organisations de défense des droits de l’homme dans ce combat, selon son président, Ansoumana Dione.
«L’engagement des défenseurs des droits de l’homme réconforte son organisation dans le combat qu’elle mène» pour une meilleure prise en charge des malades mentaux à travers notamment le centre d’assistance de Kaolack, a-t-il dit lors d’un point de presse, jeudi à Rufisque. M. Dione a fait part de ses entretiens avec Seydi Gassama, secrétaire général d'Amnesty International/Sénégal, et Assane Dioma Ndiaye, coordonnateur de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) au sujet de la gestion du centre de Kaolack, à laquelle l’Assamm veut être associée.
«C’est un ouf de soulagement et ça nous revigore parce que soutenir l’Assamm, c’est secourir les malades mentaux errants», a souligné M. Dione, faisant prévaloir une prééminence de son association sur la suite à donner au projet de Kaolack. L’Assamm en revendique la propriété du terrain, selon son président qui a toutefois plaidé pour «la cogestion de ce centre avec les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale». «C’est un droit pour son organisation.»
«Nous pensons que tous les défenseurs des droits de l’homme doivent s’engager pour que la gestion de centre nous soit confiée», a poursuivi Ansoumana Dione. Il a invité le président Macky Sall à s’inspirer de l’engagement de ces acteurs qui «appuient l’Assamm dans son combat».
«C’est le président de la République qui, avant ces organisations, devait s’engager au premier chef. Il doit trancher la question de la gestion du centre de Kaolack», a-t-il soutenu soupçonnant encore les services du ministère de la Santé de vouloir les évincer.
(Aps)
Ansoumana Dione souhaite que son association soit impliquée dans la gestion du centre de prise en charge des malades mentaux
