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Jeu, Nov

COUP DE GUEULE DES ENSEIGNANTS DU SELS, FACE AU RETARD DE LEURS SALAIRES La tension monte chez les enseignants, ceux de Kaolack claquent les portes des classes.

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Sénégal
NETTALI.NET - L’éducation connaît depuis l’ouverture des classes un certain malaise. Après la grève des professeurs du Lycée Demba Diop et ceux de Limamoulaye, voici que les enseignants entrent dans la danse. Particulièrement les instituteurs du Sels qui n’ont toujours pas perçu leurs salaires. Et pour se faire entendre, ils ont battus le macadam, parlé dans les médias, et déserté les classes.

 

Le pays va mal. Et rester jusqu’au 8 novembre sans percevoir son salaire, ne fait que chauffer les esprits. De plus, l’approche de la Tabaski n’est pas pour faciliter les choses. Et c’est la raison pour laquelle, les enseignants du Sels ne comptent pas se laisser faire.

En effet, le retard de leurs salaires a provoqué un coup de gueule chez eux. Ayant déserté les salles de classes ce lundi, ils se sont dirigés vers les micros pour manifester leur mécontentement face au retard de leurs salaires. Et c’est ainsi qu’ils ont fustigé le manque de considération, dont ils font objet. « On ne peut pas dire que l’on met 40% du budget de l’Etat dans l’éducation et que l’on reste jusqu’au 08 sans percevoir nos salaires », a déclaré le secrétaire générale du Sels Souleymane Dial.

Et pourtant, selon lui, ils sont automatiquement accusés de prendre en otage l’éducation des élèves, à chaque fois qu’ils partent en grève. Mais à l’en croire, ils ont des charges. De ce fait, ils ne peuvent rester jusqu’à cette période du mois sans que leurs salaires ne soient payés.

A Kaolack, les volontaires et vacataires se sont, pour leur part, dirigés vers le chemin qui peut pousser l’Etat à réagir, celui de la grève. Ils ont ainsi claqué la porte des classes et tourné le dos aux élèves. Car selon le secrétaire générale du Sels de Kaolack, Mbaye Sarr, c’est la sortie du ministre qui a accentué la grogne des enseignants. Pour lui, quand le ministre les a qualifiés d’ « impatients », ils se sont sentis blessés. Ainsi, en bons soldats, ils ont respecté la directive qui leur a été donné, explique toujours Mbaye Sarr : « on a respecté aujourd’hui le mot d’ordre qui disait que si le 08, on ne reçoit pas nos salaires, on ne fera pas cours ».

Disposés à recevoir ce qui leur est dû, les enseignants ont menacé de ne plus reprendre le chemin des classes. Ceci jusqu’à ce que leurs comptes soient soldés. Et Souleymane Dial d’ajouter que : « Si on veut respecter l’éducation, on doit respecter les enseignants ». Chaud, bouillant, ce dernier a accusé l’Etat d’être responsable de cette situation. Cette responsabilité revient d’après lui, particulièrement au ministère de l’économie et des finances qui n’a toujours pas effectué les virements.

SOURCE : NETTALI