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Sam, Nov

Plaidoyer contre le féminisme-extrémiste à l’égard de Cheikh Yérim SECK (Par Aliou TALL)

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 Plaidoyer contre le féminisme-extrémiste à l’égard de Cheikh Yérim SECK (Par Aliou TALL)

(Extrait de son livre sur le Féminisme-extrémiste qui sortira prochainement)

 

A tous ces juristes, cheffes d’entreprise, journalistes, politiciennes, activistes, enseignantes, responsables d’associations qui essayent d’accabler Cheikh Yérim Seck en diabolisant sa présence médiatique, vous faites dans l’extrémisme féministe. Votre vision du monde se résume à deux antagonistes : la femelle que vous instrumentalisez, et le mâle que vous détestez. En promouvant une féminité toxique, pour lutter contre une masculinité toxique, vous devenez toxiques pour la société sénégalaise qui n’a pas besoin d’une guerre des genres.

 

 

 

Une animosité viscérale boostée par un mimétisme du féministe-extrémiste occidental.

La sincérité de votre cri de colère est maculée d’une absurdité : vous affirmez qu’il n’y a pas une hiérarchie entres criminels, et qu’aucun traitement de faveur ne doit avoir lieu entre les justiciables. En même temps vous débinez Cheikh Yérim Seck, tout en fermant volontairement l’œil sur les forfaits d’autres sénégalais qui ont eu affaires avec la justice, qui ont été condamnés pour des crimes ou délits, et qui passent à la radio, sur les plateaux de télévision, et sur les réseaux sociaux.  Vous ne semblez pas être convaincues par votre démarche, ni être profondément préoccupées par le mieux-être et les droits fondamentaux de la femme. Vous semblez agir par simple solidarité de genre, par animosité viscérale envers le « mâle ». En signant votre manifeste criminalisant contre Cheikh Yérim Seck, vous cédez au nouvel instinct grégaire fomenté par la nébuleuse internationale du féminisme extrémiste, sans  mesurer pas les graves conséquences de « l’assassinat social » que vous orchestrez contre M. Seck.

 

Vous avez tort de surfer sur les vagues de l’extrémisme féministe occidental, dont vous vous êtes fait l’écho, et dont vous avez eu écho à la télé, sur les réseaux sociaux, et par le biais de certaines organisations  ultra-féministes qui vous revigorent. Dans ce mimétisme empesté, vous avez choisi Cheikh Yérim Seck comme proie facile.

Vous bafouez les principes directeurs du droit pénal qui instaurent des droits fondamentaux pour tout citoyen, tel le principe de la légalité des délits et des peines, et celui de la prohibition de la double peine pour un même crime ou délit. Ce qui dévoile votre injustice. Car vous ne pouvez pas prétendre défendre les droits humains, en violant éperdument les droits humains d’autrui. Vous trichez ! C’est vous qui parlez de réhabilitation. Mais pour nous qui connaissons la personne, Cheikh Yérim Seck n’a jamais perdu l’estime et la considération qu’il mérite, malgré les heurts judicaires qu’il a subis. Vous ne l’avez probablement jamais estimé, pour que sa réhabilitation vous préoccupe sincèrement.

Des féministes-extrémistes qui instrumentalisent et violent elles-mêmes les droits de la femme.

Nous sommes révoltés par l’hypocrisie sociétale en vigueur au Sénégal, qui trahit la fausse indignation morale et religieuse de tous ceux qui veulent déchoir M. Seck de son droit d’exercer et de parler dans les medias. Révoltés contre les incitations nauséabondes et délibérées à la haine contre sa personne, contre les campagnes de dénigrement et de diabolisation, qui ont comme seule finalité de graver l’étiquette «violeur » sur son front. Qu’une personne ait été condamnée une fois pour viol ou agression sexuelle, ne fait pas de lui un violeur par définition. M. SECK ne mérite pas la sordide insinuation qu’il serait violeur par nature, qu’il serait un prédateur sexuel qui continue de violer, et qui violera pour toujours.

Mesdames, messieurs, les féministes-extrémistes, les jaloux du succès et du talent de Cheikh Yérim Seck, les faux dévots de l’islam au Sénégal qui prêchez la fidélité le vendredi et jouez avec les Bine-bine de vos maîtresses le samedi, ce n’est aucunement à vous de décider de qui a droit d’intervenir dans les medias. Vous n’avez aucun droit pour annihiler la liberté d’expression d’un citoyen. Vous commettez une transgression  en vous liguant pour apeurer et menacer les responsables des medias  qui donnent la parole à M. Seck. Seule la justice peut interdire à un justiciable d’aller et de venir, l’assigner à résidence, ou le mettre sous contrôle judiciaire. Vous piétiner la loi et un pan entier de la souveraineté nationale que représente le pouvoir judiciaire.

Cet autoritarisme ultra-féministe pue l’odeur d’une dictature intellectuelle, en ce qu’elle propose le bannissement social et médiatique de Cheikh Yérim Seck. Il s’approprie la méthode terroriste d’élimination d’un ennemi par dogmatisme ou idéologie.  Il cause un tort à toutes ces femmes, nos mères, nos sœurs, nos filles, nos nièces, que nous respectons, et dont le droit inaliénable à l’intégrité physique et morale ne doit faire l’objet d’aucune instrumentalisation.

Dans votre entreprise aveugle de destruction contre Cheikh Yérim Seck, vous faites un amalgame infect entre l’affaire de mœurs qui lui a valu une condamnation, et l’accusation d’avortement pour laquelle il a été entendu par la justice. Autrement dit, selon vous, l’avortement est aussi grave que le viol. Alors que vos alliées féministes occidentales se battent depuis des décennies pour le droit à l’avortement, au titre du droit pour toute femme à disposer librement de son corps. Sans le vouloir, vous venez de faire tomber le voile qui cachait médiocrement votre véritable motivation. Vous nous servez la preuve que vous êtes des pseudo-féministes. Car vous ne pouvez pas vous engager à la fois POUR et CONTRE l’avortement.

Des féministes-extrémistes qui se trompent volontairement de combat, pour enterrer médiatiquement Cheikh Yérim Seck.

Vous dites que Cheikh Yérim Seck est un bon client pour les medias. S’il l’est, c’est parce qu’il est bon, voire excellent dans son travail et ses analyses. Les medias ne l’invitent pas pour sa bonne mine. Mais pour son intelligence, sa vivacité d’esprit et la profondeur de ses analyses, dont je peux témoigner, comme beaucoup de gens honnêtes.

Votre jalousie malheureuse vous pousse même à vous demander s’il est le seul analyste politique au Sénégal. La réponse est non. Mais il fait indéniablement partie des meilleurs, parmi ceux à qui on tend le micro. Beaucoup de personnes, blotties dans l’ombre, sont pressées, comme vous,  d’acter la mort intellectuelle et médiatique de Cheikh Yérim Seck. Mais il vous survivra. Car, comme disait Saint- Thomas d’Aquin, l’esprit seul peut assurer la gloire et l’immortalité. Et lui, il nourrit son esprit ; il produit par son esprit, pas par la haine comme vous faites ; et il prospère par son esprit. De sorte que son esprit assurera sa postérité, contrairement à ceux qui vivent et exultent par la médisance et la distribution de leur ressentiment. Ceux-là que la colère dictée, et la méchanceté gratuite ont irrémédiablement penchés vers l’animosité primitive.

Votre manichéisme, qui consiste à diviser le monde en deux pôles - le mâle et la femelle -, ne sert pas la cause féminine. Ces femmes nobles, sources de douceur, d’intelligence, d’intuition, de tolérance ; et dotées d’un pouvoir de résilience presque divin, qu’aucun violeur, agresseur sexuel, maître-chanteur ne peut anéantir. Ces femmes dignes, pour le respect et l’exaltation desquelles je me suis toujours battu, n’ont rien à voir avec celles qui soufflent les braises de la conflictualité homme-femme, pour donner un sens à leur existence.

Pour la dignité de la femme sénégalaise et africaine, mettez plutôt votre énergie à lutter contre les coutumes et les mœurs qui imposent à la femme un statut social inférieur, les us et coutumes rétrogrades qui infligent à la femme des traitements inhumains et dégradants, comme l’infibulation. Osez vous attaquez à la coutume islamisée de la répudiation de la femme par son mari, qui déshonore les femmes sénégalaises. Indignez-vous contre l’esclavage domestique que beaucoup d’hommes sénégalais infligent à leurs épouses. Révoltez-vous contre l’esclavage moderne des femmes employées de maison que les sénégalais appellent « Mbidane », que certains traitent comme des sous-êtres, que d’autres maltraitent et violent parfois impunément. Hélas : il est probable qu’une partie d’entre vous en ait une, qu’elle exploite dans sa maison, avec de lourdes tâches et un salaire de misère.

En insinuant que les « mâles » qui invitent Cheikh Yérim Seck dans les medias font de la solidarité phallique, vous insultez tous les hommes, en ironisant ainsi sur leur pénis en érection. Et si ces « mâles » vous rétorquaient que vous faites à votre tour une hypocrite solidarité vaginale, vous crieriez au sexisme. Le respect c’est d’abord par soi-même, et l’indécence ne vous grandira jamais.

Vous semblez même accuser de complicité les téléspectateurs qui regardent une émission dans laquelle est invité Cheikh Yérim Seck. Quelle tyrannie ! Heureusement que vous n’avez pas le pouvoir. Sinon votre totalitarisme de genre vous pousserait à réinventer la guillotine pour supplicier les « mâles » que vous détestez, et sur qui vous déchargez vos frustrations personnelles.

Ressaisissez-vous, et redevez femmes respectables !

Aliou TALL,

Président du RADUCC.

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