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Le refus des populations des zones inondables de la banlieue de quitter leurs lieux d’habitation a eu des répercussions négatives sur la bonne conduite des travaux de la phase d’urgence du Programme décennal de la gestion des inondations. L’annonce est du ministre de la Restructuration et de l’aménagement des zones d’inondations, Khadim Diop, qui prenait part au conseil interministériel consacrée à l’état d’avancement des travaux de la phase d’urgence dans les zones inondables tenue hier, jeudi 27 février 2014.
Le ministre de la Restructuration et de l’Aménagement des zones d’inondations, Khadim Diop, a révélé hier, jeudi 27 février 2014, au sortir du conseil interministériel sur l’état d’avancement des travaux de restructuration des zones inondables que, les contraintes qui entravent la poursuite normale des chantiers de la phase d’urgence du programme décennal de gestion des inondations, sont liées à la réticence des populations qui ne désirent pas quitter leurs lieux d’habitation.
Un refus qui se base, selon lui, sur des préjugés culturels tel que l’attachement à un terroir à cause de ses origines. Une chose compréhensible aux yeux du ministre Khadim Diop mais, juge-t-il, qui n’est pas meilleur qu’une vie dans un cadre saint et assaini.
Fort de ce constat, Khadim Diop a invité les occupants des zones inondables à rejoindre les zones de recasement. Pour un changement de comportement favorable à la poursuite normale des travaux, le ministre mise sur la communication et une sensibilisation appuyées par les élus locaux.
Un autre fait que la ministre Khadim Diop n’a pas manqué de décrié c’est l’étroitesse des ruelles dans certaines quartiers de la banlieue qui empêche une mobilité des engins.
Malgré, tout la tutelle s’est réjouie de l’état d’avancement des travaux. A en croire le ministre de Restructuration des Zones d’inondation, les travaux de drainage des eaux pluviales des 5 grands projets de quartiers de la banlieue avancent entre 31% et 71%.
Le seul hic est, selon lui, celui d’Aïnoumady de Rufisque qui a enregistré une lenteur dans son démarrage à cause des problèmes d’impenses. Par ailleurs, le ministre Khadim Gueye a annoncé d’autres projets dont le démarrage est prévu au courant de cette année 2014. Il s’agit de la réhabilitation des stations d’épurement de la banlieue et la poursuite de l’entretien du réseau d’assainissement.
Aussi, des avancés significatives ont été également enregistrés dans les travaux d’aménagement des quartiers comme Grand Yoff et Ouest Foire et dans d’autres villes de l’intérieur du pays. Un résultat qui pousse le directeur de l’Office national de l’assainissement(Onas), Alioune Badara Diop, à avancer la fin des travaux entamés en 2013 pour les mois de mars ou d’avril.
Prévention des inondations: les responsabilités du ministre
«Le ministre joue un rôle important de mise en cohérence et de coordination de l’ensemble des activités rentrant dans le cadre de la gestion et de la prévention des inondations. Et, de ce fait, il participe dans la gestion des inondations. C’est pourquoi, il nous arrive plusieurs fois de saisir des promoteurs, certaines personnes lorsque nous avons constaté que des gens construisent dans des zones inondables, mais il ne faut pas aussi confondre les rôles.
L’Etat dans sa mission régalien a confié à chacun des missions et il y’a d’autres départements ministérielles qui sont plus à même de surveiller ce types de travail et lorsque des cas de ce genre survienne nous saisissons les techniciens et le ministère compétant et nous avons toujours des réactions diligentes de leurs parts», précise-t-il.
source: http://www.sudonline.sn/la-reticence-des-populations-bloque-les-travaux_a_17729.html