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Pour permettre aux populations du Sahel de faire face aux chocs exogènes, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), avec le soutien financier du Japon, a lancé deux projets en faveur de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad.
Ces projets proposent une articulation entre les défis de la gouvernance, la consolidation de la paix d’une part, et la sécurité humaine et la résilience des communautés d’autre part.
La région du Sahel a connu ces trois dernières années des crises et chocs récurrents liés à l’insécurité alimentaire résultant de la baisse de la production agricole, des inondations et de la flambée des prix des céréales. Les populations du Sahel sont devenues victimes de ces chocs exogènes qui ont contribué à détériorer leur condition de vie. Ils les exposent, en même temps, à l’insécurité alimentaire sans précédent. Ce cercle vicieux de l’insécurité alimentaire a considérablement réduit les capacités de résilience des peuples et des Etats de la région. C’est dans ce contexte que le gouvernement du Japon a apporté sa solidarité aux populations du Sahel en finançant les projets « Consolidation de la paix et la gouvernance dans le Sahel » et « Renforcement de la sécurité humaine et de la résilience communautaire ». Selon le représentant résidant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Sénégal, Bintou Djibo, ces deux projets sont d’une valeur de 20 millions de dollars, soit environ 10 milliards de FCfa. Ils sont mis en œuvre par les gouvernements de cinq pays du Sahel à savoir la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, avec le Pnud comme maître d’œuvre. Ces projets proposent une articulation entre les défis de la gouvernance, la consolidation de la paix d’une part, et la sécurité humaine et la résilience des communautés d’autre part, explique Mme Djibo, à l’occasion du séminaire régional sur l’accélération de la mise en œuvre et de la planification des projets qui se tient à Dakar, du 19 au 20 mai 2014, sur le thème: « Sahel : une raison d’espérer ». A l’en croire, le Pnud va s’engager dans une meilleure synergie des interventions pour une résilience accentuée des peuples et des nations par le renforcement d’un ensemble d’actions complémentaires et simultanées aux niveaux sous-régional, national, local et communautaire. « Le Sahel est source d’opportunités, de dynamisme, d’innovation et offre même un certain nombre de possibilités d’initier des changements stratégiques et constructifs dans l’agenda international et, plus encore, dans le renforcement de la résilience des nations et des peuples du Sahel dans la perspective de l’intégration régionale et le développement socioéconomique durable », a soutenu Bintou Djibo.
Ce séminaire consacre l’émergence d’une vision régionale et le lancement d’une approche commune qui vise l’accélération de la mise en œuvre et de la planification conjointe des deux projets. Il réunit des experts, des managers et des représentants d’agences gouvernementales, de la Société civile et des bureaux de pays du Pnud des cinq pays bénéficiaires. Il vise notamment l’identification des défis communs et les complémentarités et synergies éventuelles, la recherche d’une meilleure articulation des différentes thématiques des projets. « L’approche régionale s’appuie sur le cadre de la sécurité humaine qui est fondamentalement axée sur les personnes », souligne Fabrice Boussalem, le coordonateur de ce programme régional.
Aly DIOUF
SOURCE:http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=39657:pour-permettre-aux-populations-de-faire-face-aux-chocs-exogenes-le-pnud-lance-un-programme-de-10-milliards-de-fcfa-en-faveur-de-cinq-pays-saheliens&catid=51:economy&Itemid=63