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Les bars et restaurants ont commencé à enregistrer leur manque à gagner en cette période de ramadan. Un chiffre estimé à plus de la moitié de leur recette habituelle. Dans les quartiers de baobab, sacré cœur et Amitié, la clientèle se fait rare et les boissons sucrées prennent le dessus sur l'alcool.
Calme plat. Silencieux, certains des travailleurs des bars et restaurants somnolent dans leur petit coin. Les clients sont presque absents de ces milieux qui affichent naguère le plein. Tel est le décor dans plusieurs places visitées hier, mardi 1er juillet, en ce deuxième jour de ramadan.
Un tour dans les quartiers de baobab, Sacré-Cœur et Amitié, nous a permis de constater les bars et restaurants se sont presque désemplis. Seuls quelques clients s’y rendent pour prendre un verre ou pour lutter contre le jeune. Dans un bar restaurant de Baobab, l’espace réservée aux clients est presque vide, seules deux personnes s’y trouvent en train de consommer leur bière. La gérante quant à elle s’affaire autour de ses comptes, avec des recettes qui ont chuté dangereusement. Le ramadan est passé par là.
Selon M. K, c’est très dur pour eux. « C’est une période de déche. Rien ne marche. Pour le moment, vous l’avez-vous-même constaté, il n’y a personne dans le coin», laisse-t-elle entendre. Pour cette dame, le constat est toujours désastreux pour la première semaine du mois de Ramadan où la plupart de leurs clients respectent à la règle les préceptes de l’islam. « Je suis basée dans un quartier majoritairement chrétiens, mais une bonne partie de mes clients sont des musulmans», fait-elle savoir.
Pour les pertes, la dame l’estime à 1/3 de leur revenu habituel tout en espérant que les clients vont revenir les semaines à venir. Non loin de là, dans un autre bar-restaurant situé au quartier sacré cœur, quelques consommateurs prennent leur dose. Ici l’ambiance est plus mouvementée, avec certains clients qui sont sur le lieu non pas pour prendre un verre, mais pour suivre les matchs de la coupe du monde sur un écran géant. Les commentaires vont bon train, chacun y va de son humeur pour pousser son équipe à la gagne.
De l’autre côté, les travailleurs guettent les inconditionnels du site. « Comme partout, les affaires sont aux ralentis. Nous ne faisons plus le chiffre habituel, mais certains de nos clients blancs continuent de venir, car n’étant pas concernés par le ramadan », a noté un des serveurs.
Toutefois, ce dernier avance «que la nuit, on a plus de visiteurs que le jour». A Amitié, c’est plutôt les jus locaux qui sont plus consommés par certains des clients de ce bar-restaurant. « L’alcool ne marche presque pas pour l’instant. Les musulmans sont en ramadan. Le matin et l’après-midi, c’est la dèche totale. Le lundi, c’était plus catastrophique qu’hier, mais on fait avec la situation. Pour ce qui est de la restauration, on ne prépare que sur commande maintenant » soutient la dame.
Pour les pertes, la dame l’estime à 1/3 de leur revenu habituel tout en espérant que les clients vont revenir les semaines à venir. Non loin de là, dans un autre bar-restaurant situé au quartier sacré cœur, quelques consommateurs prennent leur dose. Ici l’ambiance est plus mouvementée, avec certains clients qui sont sur le lieu non pas pour prendre un verre, mais pour suivre les matchs de la coupe du monde sur un écran géant. Les commentaires vont bon train, chacun y va de son humeur pour pousser son équipe à la gagne.
De l’autre côté, les travailleurs guettent les inconditionnels du site. « Comme partout, les affaires sont aux ralentis. Nous ne faisons plus le chiffre habituel, mais certains de nos clients blancs continuent de venir, car n’étant pas concernés par le ramadan », a noté un des serveurs.
Toutefois, ce dernier avance «que la nuit, on a plus de visiteurs que le jour». A Amitié, c’est plutôt les jus locaux qui sont plus consommés par certains des clients de ce bar-restaurant. « L’alcool ne marche presque pas pour l’instant. Les musulmans sont en ramadan. Le matin et l’après-midi, c’est la dèche totale. Le lundi, c’était plus catastrophique qu’hier, mais on fait avec la situation. Pour ce qui est de la restauration, on ne prépare que sur commande maintenant » soutient la dame.
source:http://www.sudonline.sn/les-inconditionnels-changent-leurs-habitudes_a_19762.html