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Les prévenus au procès ne verront leur dossier avancer qu’une fois les exceptions soulevées au premier jour vidées. Ce matin aussi, sera jugé le jeune Moïse Rampino, qui avait voulu perturber les débats.
Ce matin, Karim Wade et ses coinculpés risquent de ne pas prendre la parole pour un bon moment, à la reprise de leur procès. Le jeudi dernier, le président Henri Grégoire Diop avait suspendu la séance pour donner le temps au Tribunal de trancher des exceptions qui avaient été soulevées par les différentes parties.
L’une des exceptions qui ont le plus retenu l’attention de l’opinion, c’est celle concernant la capacité ou non pour des avocats qui, il y a moins de trois ans, ont servi à des positions officiels dans l’appareil de l’Etat, d’ester contre les intérêts de l’Etat. Sont visés par cette exception, qui se base sur une loi adoptée en 2009, des avocats importants du dispositif de défense de l’ancien ministre Karim Wade. Bien qu’il existe une jurisprudence du Tribunal des flagrants délits, qui avait eu à écarter la constitution de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye sur la base de ladite loi, rien ne dit encore que le président de la Crei ira dans le même sens. Et il faudrait alors s’attendre à d’autres joutes verbales entre les différentes parties, après les deux points de presse que les deux groupes rivaux d’avocats ont tenu après la première journée du procès.
Le cas de Bibo Bourgi sera aussi certainement tranché aujourd’hui. Après le rapport d’expertise demandé par le Tribunal, le président de la Crei va devoir déterminer si l’inculpé devra continuer à se présenter devant la Cour, ou si des aménagements particuliers lui seront accordés pour la suite, afin de lui éviter de se présenter sur une chaise roulante et avec des bouteilles de perfusion pendues sur sa tête.
Et rien ne dit non plus que le jugement de Moïse Rampino va se dérouler dans la sérénité, lui qui justement, va connaître son sort pour avoir troublé la sérénité et la solennité des débats le premier jour. Ce jeune wadiste, proche de Samuel Sarr, s’était levé en interrompant l’audience pour proférer des insultes et des menaces en direction de la Cour et du Parquet. Il sera jugé après que la Cour a vidé les exceptions, et avant de revenir au procès proprement dit.
Tout cela prendra tellement de temps qu’il ne faudrait pas s’attendre à ce que les choses sérieuses commencent pour Karim, Bibo et leurs compagnons.
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soource:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7172-proces-de-karim-wade--reprise-sur-fond-dexceptions