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Le retour de pèlerins sénégalais ayant déjà accompli le Hadj, le cinquième pilier de l’Islam est caractérisé, aujourd’hui, dans nos sociétés, par des mondanités insoutenables. Des dépenses exorbitantes sont notées lors de festivités organisées à l’intention des pèlerins. Pourtant, l’Islam est une religion qui interdit formellement le gaspillage. Cette pratique est contraire au sens même de ce pilier dans la mesure où, aussitôt le Hadj fini, place aux interdits.
Le Hadj est devenu, aujourd’hui, une grande occasion pour des musulmans de faire leur prouesse. Gage de prestige, le retour du pèlerinage est synonyme de plusieurs manifestations où ‘’Aladji’’ et ‘’Adja’’ (nouveaux titres des pèlerins et pèlerines) durant lesquelles les louanges de ces ‘’oudjadji’’ sont chantés. Seulement, c’est à se demander si ces gens connaissent vraiment ce pilier de l’Islam, en se sens que dans les faits et geste de derniers, l’amour matériel prime sur tout apparemment. Est-il donc possible de concilier ce fondement de l’Islam aux belles choses de la vie ?
Mouhamadou Cherif Sarr, maître coranique, nous révèle qu’«un Hadj accepté, c’est le paradis assuré». Selon lui, il ne devrait point y avoir de festivités lors du retour des pèlerins. Et de poursuivre: «celui ou celle qui revient du Hadj doit se détourner de tout ce qui est mondanité. Telle est la volonté de la religion car c’est un des piliers de l’Islam qui compte plusieurs chartes à l’allée comme au retour. Ce qu’on fait, ce n’est pas de la religion, c’est du gaspillage et celui-ci est interdit. Dire que le pèlerinage est impératif ne signifie pas qu’on doit se sacrifier pour y aller. Il faut respecter des préalables, sans quoi il ne serait pas valable, ni validé».