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L’Organisation internationale du travail a organisé hier une conférence autour du thème «Le dialogue social comme facteur de progrès social dans les pays et au niveau mondial». L’objectif de cette rencontre était de débattre sur les apports de l’instauration du dialogue social fort. Lors de cette rencontre, certains participants ont soutenu que son instauration passe par la prise en compte du secteur informel.
«Le dialogue social comme facteur de progrès social dans les pays et au niveau mondial» est le thème autour duquel a été organisée une conférence hier par l’Organisation internationale du travail. Cette rencontre a permis aux acteurs du monde du travail de se pencher sur la nécessité d’instaurer un dialogue social fort afin de régler les crises socio-économiques. Selon le directeur du département de la Gouvernance et du tripartisme de l’Oit, Moussa Oumarou, «aujourd’hui, tous les pays créditent le dialogue social d’une vertu qui est avérée». «Toutes les études montrent, chiffres à l’appui, l’avantage que le dialogue social présente dans toutes les situations économiques. Même les pays qui connaissent la crise sont obligés de revenir à renouer le dialogue et à le faire sincèrement», a-t-il expliqué.
Les participants à ce panel ont reconnu que des efforts sont en train d’être faits pour l’instauration d’un dialogue social. Mais d’après Bernard Thilbault, membre du Conseil d’administration du Bureau international du travail, «le dialogue social n’est pas reconnu partout dans le monde». «Il n’est pas reconnu dans les immenses zones où le travail est encore informel, dans ces zones-là le dialogue social n’existe pas», a-t-il dit. D’après lui pour qu’il y ait un dialogue social «il faut d’abord reconnaître aux travailleurs le droit d’intervenir et d’améliorer leurs conditions matérielles de travail, leurs conditions de rémunération, de système de protection sociale». «Il faut, aussi, pendant une période de crise que l’entreprise reconnaisse aux travailleurs la possibilité d’intervenir sur ce qui est bon pour l’avenir de l’entreprise. Il y a trop d’endroits où le dialogue social se résume à nous faire admettre ou à adhérer à des décisions qui n’ont pas été effectivement négociées avec les représentants des travailleurs», a-t-il déploré.
Lors de cette rencontre, les différents intervenants se sont réjouis de l’instauration des textes législatifs considérés comme des progrès dans le cadre de ce dialogue social. Mais pour certains, les lois ne suffisent pas car le dialogue social est une question de culture, de bonne volonté et d’état d’esprit, mais aussi la confiance et la légitimité qui sont des conditions nécessaires pour l’instauration du dialogue social.
Abordant la question du dialogue social au Sénégal, les représentants des organisations des travailleurs au Sénégal ont reconnu que ce dialogue s’est installé depuis longtemps en termes de culture. Pour son amélioration, ils soutiennent qu’il faut une formalisation de l’économie informelle ainsi que la protection sociale pour tous. De même, ils ont souhaité la mise à jour et l’élaboration de nouvelles conventions collectives.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/36000-conference-instauration-d%E2%80%99un-dialogue-social-fort--la-reconnaissance-du-secteur-informel-une-n%C3%A9cessit%C3%A9
CONFERENCE - Instauration d’un dialogue social fort : La reconnaissance du secteur informel, une nécessité
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