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Depuis 12 ans la journée «Pour un internet plus sûr» est organisée dans plus de 100 pays. Cette année, à l'instar de beaucoup de pays d'Afrique, le Sénégal célébré cette journée pour sensibiliser les enfants sur les principaux risques de l'internet et leur faire profiter des multiples avantages qu'il offre tout en restant à l'abri des abus du net.
Face à l’explosion des technologies de l’information et de la communication, les inquiétudes grandissent. Le Sénégal a retenu, pour la célébration de la 12e journée de «Pour un internet plus sûr (Safer internet day», qui se tiendra le 10 février dans plus de 100 pays, le thème «Créons ensemble un internet meilleur». Il faut savoir que cette journée a pour but de «promouvoir une utilisation plus sûre et plus responsable des technologies en ligne ainsi que de sensibiliser les jeunes internautes sur la façon dont ils peuvent profiter des multiples avantages offerts par l'internet, tout en restant à l'abri des dangers potentiels». Car, ils sont réels : D'après les organisateurs de cette journée, «l’internet peut avoir des conséquences très néfastes sur la sécurité et la santé des enfants». «Les risques encourus par les enfants sur le cyberespace peuvent être la pornographie, les violences, la dépense en ligne, la fraude électronique, l’intimidation en ligne entre autres», détaillent-ils.
En tout cas, le ministère des Postes et des Télécommunications, Google et l'association Jox Africa sont déterminés «à travailler ensemble pour une meilleure utilisation de l'internet par les enfants à travers la célébration de la journée». Selon le patron de Google au Sénégal, Tidiane Déme, «cette journée est consacrée aux jeunes pour la réalisation de l'Internet plus sûr. Nous avons décidé d'accompagner les acteurs et nous joindre au ministère des Télécommunications pour aider les acteurs locaux à porter ce combat». D'après lui, la protection de leurs utilisateurs est une priorité pour le géant de l’Internet : «Nous travaillons et œuvrons au développement d'internet en Afrique. Cela veut dire permettre à tout le monde d'accéder à internet d'en tirer des avantages mais aussi permettre à tout le monde de connaitre et de comprendre les risques et de savoir se prémunir». Il informe que Google n’est pas restée les bras croisés après avoir mis en place «certains outils pour protéger les données personnelles, de la piraterie et cybercriminalité mais aussi, un travail de sensibilisation, d'éducation et de pédagogie des enfants».
Cette journée de sensibilisation va permettre à une centaine d'élèves, âgés de 13 à 17 ans, provenant de 10 lycées et collèges de Dakar, de se familiariser avec cet outil technologique et permettre à ces enfants d’identifier «les risques et problèmes qu'ils rencontrent». «Nous voulons protéger nos enfants il faut qu'on leurs donnent les moyens de se protéger sur internet mais également de tirer le meilleur bénéfice possible sur l'internet. Il y a des risques et des dangers qu'on peut prémunir en leur donnant les outils. Et pour cela, il faut que l'information soit partagée. C'est pourquoi nous nous impliquons à cette journée», explique la conseillère technique en genre au ministère des Postes et des Télécommunications, Bitilokho Ndiaye. «Et pour renforcer les capacités d'un plus grand nombre d'enfants en ligne, le ministère lance un appel à toute la communauté éducative afin qu'elle se joigne à eux, en organisant un événement pareil dans chaque école du Sénégal pendant tout le mois de février en y associant les parents d'élèves», poursuit-elle. En définitive, il est prévu la mise en œuvre d’un Plan d'actions national pour la protection des enfants sur internet après la tenue d’un atelier national d'informations sur cette problématique au profit des décideurs le 9 février.
source: http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/tics-protection-des-enfants-le-senegal-pense-a-un-internet-plus-sur.html
TICS Protection des enfants : Le Sénégal pense à «un Internet plus sûr»
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