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Ça fait dix ans qu’ils ont intégré la société publique de transport Dakar Dem Dikk, mais les travailleurs de cette entreprise regroupés au sein d’un Syndicat unique des travailleurs de cette entreprise (Sut3d) disent n’avoir noté aucune évolution dans son fonctionnement.
«Dakar Dem Dikk fait toujours du surplace. Une entreprise née en 2001, chaque fois, on parle de prime de gratification, ça veut dire qu’on n’arrivera jamais à l’émergence», constate le secrétaire général du Sut3d. Forts de ce constat, les responsables de ce syndicat sont montés au créneau pour exiger de meilleures conditions de travail.
«On est au point zéro, c’est pourquoi on élève la voix pour nous faire entendre des autorités», soutiennent les responsables de ce syndicat hier au cours d’une conférence de presse à la Maison des travailleurs Iba Ndiaye Diadji à la cité Soprim.
Au cœur de leurs revendications se trouve le paiement des compensations financières que l’Etat reste leur devoir. Souhaitant que «le Président Macky Sall remette la main à la poche» après avoir permis à l’entreprise de recevoir une avance de 1,5 milliard de francs Cfa sur les 4,5 milliards dus à leur entreprise tout juste après la nomination du nouveau directeur général, Me Moussa Diop. La compensation financière représente, selon le secrétaire général du Sut3d, Oumar Gaye, «un gap» que n’arrivent pas à «combler» les recettes tirées de la tarification des billets de transport à bord des bus Dakar Dem Dikk. Créant du coup «un passif social» pour les employés de l’entreprise, à en croire le secrétaire général du Sut3d. «Nos tarifications datent de 1998. Depuis 17 ans, on n’a pas haussé ni baissé les prix. En termes de recettes, Dakar Dem Dikk ne peut pas compter sur son argent propre. On n’a pas une autre tutelle à qui on doit demander ces compensations que l’Etat. Le retard des compensations financières suffit à elle seule comme difficulté», a déploré hier Oumar Gaye qui tient à préciser que «la hausse de la tarification du billet relève de la responsabilité de l’Etat qui détient 76 % dans le capital de l’entreprise». Si l’avance de 1,5 milliard reçue du chef de l’Etat a permis un tant soit peu à l’entreprise de souffler en se payant «des pièces de rechange, d’évacuer une partie du passif social, le reversement des cotisations de l’Ipm et des arriérés de tenues», elle n’empêche pas pour autant l’entreprise de continuer à ramer dans un océan de difficultés. Suffisant pour les syndicalistes de réclamer «une meilleure santé financière» avant que les 475 nouveaux bus ne soient octroyés à Dakar Dem Dikk par l’Etat au courant de ce mois. Prônant le dialogue au cœur du dispositif du nouveau type de syndicalisme où le service minimum est l’arme de la revendication «afin d’éviter le sort de la Sotrac», les responsables du Sut3d soulignent qu’«il n’est plus question que les usagers des services publics soient les otages de crises graves ou d’autres situations de troubles».Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
source: http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/avant-l-octroi-de-nouveaux-bus-a-leur-boite-les-travailleurs-de-ddd-reclament-3-milliards-a-l-etat.html
Avant l’octroi de nouveaux bus à leur boîte : Les travailleurs de DDD réclament 3 milliards à l’Etat
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