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La prise en charge de la lutte contre le Vih/Sida, la tuberculose et le paludisme appelle la mobilisation de tout le monde, dans la perspective d’un autofinancement des ripostes, envisagées dans le long terme.
C’est la raison pour laquelle, l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (Ancs) a organisé hier, une consultation nationale avec d’autres organisations de la Société civile qui s’active dans le domaine de la santé. Une rencontre qui entre dans le cadre de réflexions sur de nouveaux mécanismes de financement aux fins de lancer une campagne de plaidoyer pour l’accroissement des financements domestiques.
Les financements domestiques sont toute initiative, au niveau national, qui permet de mobiliser des ressources nationales. Ces contributions peuvent se faire à travers des taxes ou à travers le développement de stratégies comme les mécénats et autres.
Selon les initiateurs de la rencontre, il sera nécessaire d’aller au-delà des grands objectifs internationaux et régionaux pour assurer une augmentation réelle de financements domestiques au niveau des pays et définir des objectifs «sur mesure» et réalisables pour chaque pays. Ils estiment que l’élaboration des ressources est un processus politique, et la santé n’est pas souvent considérée comme une priorité dans la mesure où les donateurs orientent les financements vers d’autres secteurs. «Les financements extérieurs sont en train de régresser. Une régression liée à la crise économique dans presque tous les pays avec moins de bailleurs, pour accompagner la lutte contre les maladies. Il faudrait aujourd’hui, trouver des financements domestiques pour pérenniser les acquis dans la lutte contre ses maladies», indique Maguette Mbodji Guèye, secrétaire exécutive de l’Ancs. Avant d’ajouter : «Nous craignons franchement qu’on ne puisse plus considérer la santé comme étant une priorité, pour bénéficier des financements conséquents.»
Tout de même, Safiatou Thiam du Cnls estime que «le ménage participe a plus de 25% parce que quels que soient les services qu’on peut mettre en place, les ménages vont payer les hospitalisations, achètent les ordonnances et c’est à des coûts exorbitants. Ce qui est important dans les ménages, c’est de les aider à s’organiser de sorte qu’ils peuvent prendre leur dépense en santé sans tomber dans la pauvreté».
Toujours de l’avis de Safiatou Thiam, «le gouvernement, qui a d’autres priorités, ne peut pas être le seul bailleur. Dans le secteur privé, il y a également des opportunités et il faut faire le plaidoyer à leur endroit pour lui montrer l’importance d’investir dans la santé». Elle souligne aussi que «investir dans la santé, c’est investir sur le capital humain si nous voulons réussir cette émergence que tout le monde souhaite, il faut que les Sénégalais soient en bonne santé».
Cependant, l’objectif de cette consultation nationale est d’assurer une appréciation de la campagne de plaidoyer, par les organisations de la Société civile intervenant dans les réponses au Vih, à la tuberculose et au paludisme au Sénégal. Il s’agit, selon ces organisations, de partager les informations sur la campagne de plaidoyer pour un accroissement des ressources domestiques à investir dans la santé en Afrique en général, et au Sénégal en particulier.
source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/accroissement-du-financement-domestique-dans-la-sante-en-afrique-l-ancs-lance-le-plaidoyer
Accroissement du financement domestique dans la Santé en Afrique : L’Ancs lance le plaidoyer
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