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La production de dépêches a aujourd’hui considérablement chuté à cause des problèmes d’internet. Récemment, les usagers ont du mal à accéder au site internet de l’agence. Le système est en effet bloqué à cause de factures impayées à la Sonatel. La faute à l’Agent comptable particulier (Acp) et à la direction qui ont cumulé ces factures pendant des années, alors qu’ils auraient pu les régler à hauteur de 14 mille 800 francs Cfa par mois».
Des sources rappellent pourtant que «cela fait trois mois que l’Inspection générale des finances (Igf) a entamé l’audit de l’Agence de presse sénégalaise (Aps). Les travailleurs excédés par une gestion informelle avaient demandé une mission de vérification et d’audit des comptes de l’établissement convaincus que ce travail révélera une gestion peu soucieuse de la préservation des deniers publics».
Mais jusque-là, «les résultats de cette mission se font toujours attendre».
Seulement entre-temps, les choses ne vont pas dans le bon sens, indiquent nos interlocuteurs. Au contraire d’ailleurs, ils affirment que «rien que les derniers développements constatés renseignent à plus d’un titre sur une déliquescence totale induite par un véritable pilotage à vue». Pour les travailleurs de l’Aps, le Dg bénéficie maintenant d’un salaire de 3 millions par mois et 500 litres d’essence de même que le président du Conseil d’administration (Pca), alors que la subvention annuelle de 321 millions de francs Cfa n’a connu aucune hausse. Ils contiennent ainsi difficilement leurs frustrations d’autant plus que «ce qui intéresse le Directeur général de l’Aps, c’est son salaire et les autres privilèges, notamment sa dotation en carburant qu’il perçoit en espèces alors que les textes en la matière stipule que cette dotation doit se faire en valeur (coupons, bons d’essence)».
Aujourd’hui, font remarquer les travailleurs, le retard de salaires est toujours érigé en règle dans l’entreprise. Car jusqu’à hier, 6 mai 2015, ils n’étaient toujours pas payés. Pendant ce temps, le directeur reste injoignable et invisible dans la boîte. Très inquiets, les travailleurs font remarquer que «les craintes de mois sans salaires sont toujours d’actualité, car selon les prévisions, le budget de la maison sera épuisé vers le mois d’août».
Le Quotidien a cherché à joindre le Dg Thierno Birahim Fall en vain.
source: le QUOTIDIEN